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17 janvier 2024

La pharmacopée amérindienne

D'antan, les civilisations à travers le monde ont connu les bienfaits des plantes qui les entouraient, elles se servaient pour remedier aux aléas que la vie leur réservait, il fut une époque où la culture des plantes medicinales était imposée par décret royal et aujourd'hui des lobbies très puissantes et influentes ont réussi à faire interdire l'utilisation de certaines plantes hautement thérapeutiques et connues pour leurs vertus depuis plusieurs millenaires.

La pharmacopée des premières nations compte plus de 500 essences médicinales issues de la forêt amérindienne (Québec), qu'ils utilisaient en qualité de chirurgiens, apothicaires et médecins, mais voici les 12 plantes maîtresses connues pour leurs vertus thérapeutiques et appréciés depuis la nuit des temps par les autochtones :

Shamane_Première nations

Les Premières-Nations du Canada croyaient avoir reçu un don du Créateur leur permettant de comprendre et d’utiliser des herbes médicinales. Comme les plantes peuvent se raréfier au fil du temps, ils avaient une méthode de collecte unique et ils ramassaient seulement une plante sur trois pour qu’elles puissent continuer à prospérer.

Les 12 plantes suivantes ont été utilisées par ces tribus pour traiter la quasi-totalité des maladies auxquelles ils étaient exposés.

  • Gingembre sauvage / L'asaret du Canada

 

Asaret du Canada

Selon ces tribus, une infusion avec cette plante stimule la digestion, et soigne l’estomac, les coliques et les gaz intestinaux. En outre, l’infusion de racine de Gingembre sauvage peut éliminer les sécrétions dans les poumons.

MISE EN GARDE : la consommation est déconseillée aux personnes affectées par le diabète, aux femmes enceintes ou allaitantes et aux personnes chétives ou qui souffrent de maladies du sang. Il est recommandé de consommer un maximum de 4 grammes de Gingembre par jour pour éviter ces problèmes. Le Gingembre peut aussi interagir avec certains médicaments, veuillez donc à en parler avec votre Apothicaire avant de commencer une cure de Gingembre si vous prenez des médicaments anticoagulants.

MISE EN GARDE POUR PERSONNES DIABÉTIQUES : des interactions peuvent se produire avec les anticoagulants et les médicaments prescrits aux diabétiques.De plus, de grandes doses de Gingembre pourraient interférer avec les médicaments pour le cœur (effet cardiotonique) et les médicaments pour le diabète (action hypoglycémiante). Ces risques d’interaction sont cependant théoriques et n’ont pas nécessairement été observés chez des patients.

  • Ceanothus cuneatus

Ceanothus cuneatus

Les Amérindiens utilisaient cette plante médicinale pour traiter les problèmes buccaux et au niveau de la gorge, l’inflammation, les kystes et les fibromes, et on a découvert qu’il régulait l’hypertension artérielle et soignait les blocages lymphatiques. Généralement, ils l’utilisaient comme diurétique pour stimuler la fonction rénale, ainsi que dans le cas de:

Les Amérindiens trempaient les fleurs dans une eau bouillante pendant 5 minutes, puis buvaient l’infusion chaude pour obtenir les meilleurs résultats.

  • Smilax

Similax

Les racines de cette plante sont riches en amidon. Cette plante est caractérisée par un goût inhabituel, voire étrange. Les tiges et les feuilles sont riches en minéraux et en vitamines. Vous pouvez utiliser ses racines comme des pommes de terre.

Cette plante était utilisée comme diurétique doux dans le cas d’infections urinaires et pour purifier le sang. Son écorce et ses feuilles étaient également utilisées pour la préparation d’une pommade qui guérit les brûlures et les plaies superficielles.
Ses feuilles peuvent être utilisées sous forme d’infusions pour traiter l’arthrite, et les baies peuvent être soit consommées crues, ou en confiture.

  • Menthe

Menthe sauvage du Canada

La Menthe est extrêmement populaire de nos jours, et elle est souvent consommée sous forme d'infusion. Cependant, on ignore qu’elle a d’incroyables propriétés antioxydantes et elle est riche en vitamine C, A, en fibres, en magnésium, en calcium, en potassium et en phosphore.
Les Amérindiens s’en servaient pour améliorer la digestion, et ses feuilles étaient utilisées dans les pommades, écrasées et appliquées comme compresses froides, ou ajoutées aux bains pour traiter les démangeaisons de la peau. De plus, ses feuilles et ses tiges étaient également utilisées comme traitement pour l’hypertension artérielle. Vous pouvez également préparer une infusion de Menthe pour soigner vos mamelons pendant l’allaitement!

  • Mûre

Mûrs sauvages

Les Mûres étaient le médicament le plus populaire en cas estomac dérangé, mais elles ont aussi de nombreuses autres utilisations. Elles peuvent être utilisées pour soulager les saignements des gencives si vous mâchez les feuilles. Vous pouvez faire un sirop contre la toux en préparant une décoction des racines, sucrées avec du sirop d’érable ou du miel. L’infusion des racines réduit l’inflammation des articulations et des tissus. Ces délicieuses baies sont riches en nutriments importants comme la vitamine A, la vitamine C, la vitamine B6, la vitamine E, la vitamine K, la riboflavine, la thiamine, l’acide folique, et la niacine, ainsi que le potassium, le zinc, le calcium, le magnésium, le fer et le phosphore. En outre, elles sont riches en acides aminés essentiels et en fibres alimentaires.

Voici d’autres avantages des mûres:

 

  • Massettes

Massettes

Cette plante a été considérée comme une médecine préventive puissante, qui est facilement digérée et qui favorise la récupération de divers problèmes de santé. La racine est riche en amidon et les plantes mâles sont riches en pollen.

On peut les préparer comme des pommes de terre, en purée et bouillies. La pâte obtenue traite les plaies et les brûlures. En outre, le pollen est riche en protéines et peut être utilisé comme supplément dans la cuisson. Ses fleurs peuvent aider en cas de la diarrhée.

  • Sumac

Sumac

Cette plante entière a des propriétés médicinales** puissantes, son écorce peut être préparée comme décoction légère qui apaise la diarrhée et le mal de gorge, les baies mûres sont riches en vitamine C, de sorte que vous pouvez les consommer sous forme de jus, et ses feuilles peuvent être utilisées dans la préparation d’une infusion qui réduit la fièvre.

En outre, selon une étude publiée dans Journal of Iranian Pharmaceutical Research, la consommation régulière de sumac diminue le taux de cholestérol.

  • Églantine / Cynorrhodon

Eglantine

Le fruit de cette plante est riche en vitamine C et traite efficacement la grippe et le rhume. Les Amérindiens préparaient une infusion à l’Églantine pour stimuler la fonction rénale et la vessie. L’infusion de pétales d’Églantine peut être utilisée pour soulager votre mal de gorge, et une décoction de la racine va traiter la diarrhée.

  • Molène

Molène

Cette plante médicinale aide dans le cas de l’asthme et de la congestion de la poitrine. La combustion des racines et des feuilles de Molène apaise efficacement les poumons et dégage les voies respiratoires. Ses fleurs peuvent être utilisées dans la préparation d’une infusion avec un léger effet sédatif. Cette plante a une activité apaisante étonnante sur les muqueuses. Pour réduire la douleur et l’inflammation des articulations, vous pouvez préparer une décoction chaude et laisser tremper vos pieds dedans. Elle a des propriétés anti-inflammatoires puissantes qui soulagent la douleur et l’irritation des tissus.

  • Rumex crispus

Rumex crispus 

Cette plante ressemble aux épinards, mais contient beaucoup plus de minéraux et de vitamines. Ses racines sont gorgées d'éléments nutritifs.

Ses feuilles sont riches en fer et agissent comme un laxatif. Préparez une décoction de jus des tiges pour apaiser les démangeaisons, les plaies superficielles, ou l’érythème fessier. En outre, la décoction de ses racines broyées possède de puissantes propriétés antiseptiques et peut être utilisée comme lavage chaud.

  • Achillée millefeuille

Achillée millefeuille

Elle possède de puissantes propriétés pour la coagulation du sang, pour arrêter le saignement, vous pouvez appliquer des feuilles fraîches et les écraser sur la plaie.

Son jus mélangé avec l’eau de source arrête le saignement interne de l’estomac et les maladies intestinales. Ses feuilles peuvent également être utilisées comme une infusion pour améliorer la digestion et stimuler la fonction de l’estomac, et elle est aussi incroyable dans le traitement de l’acné.

Cette herbe est également efficace en cas de problème de vésicule biliaire et des reins. Cette plante est également efficace dans le traitement des irritations de la peau et des mains gercées.

  • Polypore oblique/Chaga

Polypore oblique

Le Chaga est le plus puissant antioxydant connu à ce jour. Il contient 60 fois plus d’antioxydants que la myrtille sauvage. Il est le premier sur l’échelle ORAC (« Oxygen Radical Absorbance Capacity ») qui indique sa capacité d’absorption des radicaux oxygénés. Il détoxyfie l’organisme de manière puissante.

Les amerindiens utiisaient des décoctions pour attenuer certains dysfonctionnements cardiaques, ils le mélangeaint à d'autres plantes pour en faire une tisane pour réguler la haute-pression et en fabriquaient une sorte de pansement qu'ils brulaient à même la peau pour pour créer des contre-effets sur les symptomes de l'arthrite.

 

**Propriétés thérapeutiques des plantes

*Principes actifs des plantes

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10 octobre 2023

La Cure d'Automne 2023 - pour renforcer le système immunitaire et préparer l'organisme à la saison froide

CURE AUTOMNE_2023



La Cure d'automne stimule les émonctoires et prépare l'organisme à la saison froide.

Elle permet à l'organisme de se nettoyer en profondeur ce qui le rend plus résistant contre toute sorte d'influence d'extérieur lorsque les températures descendent en dessous de 0 pour braver refroidissement, rhume, états grippaux, bronchites, fatigue, dépression, toutes des manifestations qui vont de pair avec la saison froide.

La plupart de ces manifestations sont dues a une baisse des performances de notre système immunitaire. Mais lorsque le système de défense immunitaire est efficace il se bat aussi de manière efficace contre microbes et pathogènes de tout genre et par conséquent contre les infections et ce notamment en hiver !

Enrichi de plantes adaptogènes de sources spagyriques, cette formule approvisionne le corps avec ce qui lui est nécessaire pour accomplir les tâches indispensables au maintien de son capital santé à l'approche de l'hiver !

Pour commander cette cure, merci de faire parvneir votre demande via courriel à l'adresse : 
contact@lamaisondesalchimistes.com

Pensez-y, pour votre plus grand bien !

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7 février 2023

Le dernier véritable Apothicaire au Canada !

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Vous nous lisez par milliers chaque semaine ! Aujourd'hui nous vous réservons un court-reportage sur l'homme derrière Materia-Médica ! Maître-Apothicaire, Druide, Iatrogéniste, Endobiogéniste, Anthropologue et arrière petit-fils de Camille Guérin, Paul est avant tout un être-humain extraordinaire, qui fait du bien-être et la santé d'autrui sa priorité absolue.

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Vous avec 10 minutes chez votre médecin ? Paul vous accorde le temps nécessaire sans limite aucune et vous dresse selon vos besoins et votre contexte personnel un plan d'approche spécifiquement adapté à votre cas. Celles et ceux qui ont eu la chance d'être suivi(e)s par Paul Guérin savent pour sa détermination, son savoir-faire et son art de soigner. 

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Alchimiste, Druide et Maître-Apothicaire dans l'âme, Paul a une profonde connaissance du règne végétal et mycologique, et sait en mettre à profit la personne qui le consulte. Et encore, c'est lui qui consulte la personne qui fait appel à lui, car c'est elle qui apporte les détails et les maillons manquants à la vue globale de sa situation souvent iatrogénique. 

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L'iatrogénie est, en effet, le domaine de spécialisation de Paul, car nombreux sont les gens qui en sont victimes et qui cherchent des solutions efficaces pour s'en sortir et pour retrouver leur capital santé inné.

Paul est une véritable artiste lorsqu'il écoute et échange avec les gens. Il sait vulgariser comme aucun autre dans ce domaine, permettant à la personne en face de comprendre la source de ses dysfonctionnements. Il voit l'être-humain dans sa globalité et la soigne avec la vie, car la vie s'entretient avec la vie et par extension avec des plantes.

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Son approche phyto-thérapeutique est clinique, fondée sur une excellente compréhension des systèmes dans l'organisme, leurs rapports en amont et en aval et sait précisément identifier les plantes et synergies appropriées pour restaurer l'équilibre là où il y a lacune.

Vous trouverez à la fin de la vidéo les détails pour entrer en contact avec Paul. 

Bonne visualisation ! 

 

Le dernier Apothicaire | Court métrage télévisé du dernier Apothicaire | By La Maison des Alchimistes | Facebook

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La Maison des Alchimistes

Constituée d'un volet thérapeutique et gastronomique, la Maison des Alchimistes promeut la richesse... 35, 4 Avenue, Grand'Mère, QC, Canada G9T2P9

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25 janvier 2023

L'approche endobiogène - quand l'organisme s'autorépare

L’approche endobiogène se concentre sur la capacité de l’organisme à mettre en place ses mécanismes d’autoréparation, de restauration.

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Une médecine implicative, intégrative et personnalisée. Ce changement de paradigme optimise de façon considérable les connaissances acquises en médecine. En 1998, cette technique s’est dotée d’un nom : l’Endobiogénie.
Contrairement à l’approche classique issue des travaux de Pasteur qui se penche surtout sur la physiopathologie qui cherche à éliminer le symptôme, l’Endobiogénie se rapproche plus de l’Art de soigner que celle de « guérir », faire la guerre à un état ou un symptome.
L’approche endobiogénique axe sa réflexion sur la fonctionnalité, l’homéostasie, et la compréhension physiologique du fonctionnement naturel de l’organisme, afin d’étayer et d’améliorer ses processus d’autoréparations spontanées quand il présente ce qui semble être des dysfonctionnalités.
Cette pensée médicale est intégrative au sens où elle intègre dans sa réflexion et sa démarche
  • le gène dans la cellule,
  • la cellule dans l’organe,
  • l’organe dans l’organisme,
  • l’organisme dans son environnement
et donc ses modes d’actions doivent respecter au mieux chacune de ces strates.
Tout organisme en apparente bonne santé est en permanence dans un état d’équilibre plus ou moins coûteux en énergie fonctionnelle.
Les modifications de cet état d’équilibre dépendent des sollicitations d’adaptation subies en permanence par l’organisme. Devant une agression ou une simple modification du niveau d’équilibre, que cela soit exogène ou endogène, l’organisme utilise son système hormonal (endocrinien) aidé de son système neuro-végétatif. Ils coordonnent une réponse qui doit permettre la mise en place d’une restauration correcte. Cette réponse utilise les mécanismes habituels de congestion, d’inflammation et d’immunité. Ils permettent de construire la meilleure adaptation possible pour restaurer un équilibre fonctionnel sain.
Lorsque cette dynamique se déroule bien, il y a un retour à la situation initiale (l’agression peut même passer inaperçue). Il s’agit d’une fonctionnalité physiologique. Par contre lorsque cette dynamique s’enraye, l’organisme passe à un état précritique. Et si cela perdure, l'organisme passe à un état critique et bascule finalement dans un état d’urgence compensatoire pathologique. Cette dynamique correspond à la physiopathologie.
L’Endobiogénie intègre toutes ces dynamiques, leur sens, leur rythmicité. La réflexion du soigneur habileté lui permet ainsi de déterminer les points d’achoppement qu’il doit alors corriger, soutenir, accompagner pour retrouver la fonctionnalité optimum.
Le soigneur habileté dans la dynamique endobiogénique est le seul professionnel apte à porter un diagnostic basé sur cette approche. Il met alors en place un projet thérapeutique personnalisé correspondant à la personne à soigner.
Dans le cadre de cette pratique il n’y a pas de recettes toutes faites. Chaque patient est bien singulier dans ses mécanismes adaptatifs du moment.
Cette approche n’est pas une médecine alternative. Elle n’est pas une médecine complémentaire. Elle fait partie d’une évolution de la pensée médicale et reste totalement dans le cadre de référence de la médecine qui se doit être allopathique et intégrative.
L’outil thérapeutique principal doit être respectueux de la fonctionnalité du corps humain et doit l’optimiser.
La Phytothérapie médicinale répond à cette exigence. Elle peut être ingérée à dose pharmacologiquement active tout en n’étant pas substitutive si l’on utilise les doses adéquates.
C’est la répétition qui crée l’information : ainsi nul besoin de posologie à dose substitutive. La prescription à dose physiologique prise de façon répétée permet à l’organisme d’améliorer son fonctionnement et de s’auto-réparer au mieux. Il n’y a pas de meilleure prévention.
Par ailleurs, la plante médicinale est également respectueuse de l’environnement
Elle est uniquement constituée d’éléments issus du milieu naturel. Et cette même nature sait les digérer, contrairement aux médicaments chimiques qui viennent au final polluer la Vie (notamment l’eau).
Néanmoins l’outil chimique substitutif est évidemment prescrit chaque fois que l’organisme est dépassé dans ses capacités de réparation et en danger imminent.
Cette approche d’essence intégrative, peut aussi s’appuyer potentiellement sur d’autres techniques de soin. Dans une vision coordonnée répondant au projet thérapeutique fixé par le soigneur-traitant qui a construit le diagnostic.

Endobiogénie - soigner dans le règles de l'Art et dans le respect de l'humain - materia-medica

Le terrain en medecine " Le terme de terrain nécessite une mise à jour indispensable à la compréhension de son usage scientifique et au développement d'une thérapeutique qui s'appuie sur le respect absolu de l'homme et sur la sauvegarde de ses capacités à s'assumer lui-même.

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L'Endobiogénie - materia-medica

L'endobiogénie propose une vision intégrée du vivant qui s'appuie sur la physiologie intégrative. Cette vision intégrée est obtenue grâce à une modélisation innovatrice des mécanismes biologiques. Reposant sur les acquis les plus récents des connaissances médicales, l'endobiogénie prend en compte la fonctionnalité physiologique d'un patient dans son unicité et sa globalité.

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23 août 2022

La méthode du Tryptique

Le Tryptique, une expérience empirique rassemblée

Tryptique

65 000 heures d'application et d'attention soutenues ( que certains appellent «Recherches») afin de mettre en application une technique à la fois efficace et 100% passive.
 
Dans le cas du Tryptique ( 3 étapes logiques ) le terme «passif» ne désigne pas «sans effets», mais plutôt que les solutions ne sont pas la clé d'une restauration du potentiel Santé : les solutions contiennent «juste» le nécessaire pour que le corps atteigne lui-même son propre Potentiel-Santé.
 
L'objectif premier de cette approche est d'en finir avec la Iatrogénie ou iatrogénèse*, l'intervention médicale aux conséquences désastreuses pour la santé. Sous cet angle, l'Endobiogénie* prend toutes ses lettres de noblesse.
L'Iatrogénèse est l'ensemble des conséquences néfastes sur l'état de santé individuel ou collectif de tout acte ou mesure pratiqué ou prescrit par un professionnel de santé habilité et qui vise à préserver, améliorer ou rétablir la santé.
 
Une maladie, un état, un effet secondaire, etc., sont dits iatrogènes lorsqu'ils sont occasionnés par le traitement médical. En grec, le mot signifie littéralement « provoqué par le médecin » (du grec ancien ἰατρός  / iatros , « médecin », et γένεσις  / genesis , « origine ») , ou par d'autres professionnels de la santé, par exemple par un pharmacien.
 
Dans la francophonie le comité de la santé publique considère comme iatrogènes « les conséquences indésirables ou négatives sur l'état de santé individuel ou collectif de tout acte ou mesure pratiqués ou prescrits par un professionnel habilité et qui vise à préserver, améliorer ou rétablir la santé ».
 
La notion est donc très générale, qualifiant un trouble ou un effet non souhaitable consécutif :
 
  • à l'intervention d'un médecin ou autre professionnel de la santé, qu'il y ait ou non erreur de traitement ;
  • ou à l'utilisation d'un médicament, qu'elle corresponde ou non à son indication habituelle.
Endobiogénie
 
Son objectif et sa finalité est de prendre en compte la fonctionnalité physiologique de l’individu dans son unicité et dans sa globalité, ainsi que dans la relativité des inter-relations dynamiques des différents systèmes qui le constituent.
 
Elle implique la mise en oeuvre d’une approche nouvelle du malade, de la maladie et de la stratégie thérapeutique.
 
L'Endobiogénie considère que le Docteur ne doit pas se borner à traiter la seule maladie, mais qu’il doit aussi prendre en compte le malade en lui-même et face à celle ci.
 
En effet, la maladie n’est pas simplement un accident «déclenché par un seul facteur X», c’est aussi - et d’abord - un signal indiquant que «quelque chose» s’est déréglé dans l’organisme du malade. Elle ne constitue de ce fait que l’expression finale de différents dérèglements physiologiques propres à l’individu. Le symptome est alors le langage que le corps a trouvé pour nous parler, pour nous dire que quelquechose ne va pas. Cépendant, l'être humain a oublié d'écouter son propre corps. Vient ensuite l'intervention d'un spécialiste qui bien trop souvent considère l'organe ou le système en détresse de manière isolée. Pourtant, lorsqu'un système ou organe ne fonctionne pas correctement, il faut prêter attention aux systèmes et organes en amont et se poser la question suivante : avec quoi mon organisme est-il si occupé, pour qu'il soit obligé de négliger un organe ou système en particulier ???
 
Pour «ramener l’ordre» dans cet organisme qui peut sembler «chaotique», pour lui permettre de se rééquilibrer, de reprendre en main tous les moyens de maintenance assurant sa stabilité et permettant la restitution de l’état antérieur à l’avènement de la maladie, son état d’équilibre fonctionnel, il faut comprendre comment fonctionnent les mécanismes physiologiques qui gèrent ses capacités d’autoprotection et d’autoréparation, et quelles sont les modalités spécifiques de leur dérèglement chez le patient à traiter. Il faut aussi comprendre l'interaction des différents systèmes, leurs tâches qu'ils accomplissent pour que l'ensemble fonctionne sans entrave.
La Méthode tryptique prend en considération l'ensemble des facteurs qui permettent à l'organisme de retrouver son capital santé.
  • Préparation du terrain - Nettoyage en profondeur
  • Égalisation du terrain - Support et équilibre
  • Entretien du terrain - Entretien et renforcement

La Méthode Tryptique - ÉTAPE 1 - Nettoyage en profondeur - Samourai et Antidoute - materia-medica

Solution-savante, premier volet du Tryptique en 3 étapes incontournables à qui vise la restauration du plein potentiel-Santé: , c'est la préparation-terrain et la détoxification sans laquelle aucune correction n'est possible. Le Samuraï, cinquième-génération, est constitué de 11 champignons-médicinaux d'origine forestière.

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La Méthode Tryptique - ÉTAPE 2 - Support et équilibre - Énergie vitale et Microbiotes - materia-medica

Il aura fallut 65 000 heures d'attention soutenue ( que certains appellent ''Recherches'' ) afin de mettre en application une technique 100% passive. Dans le cas du Tryptique ( 3 étapes logiques ) ''passif'' ne désigne pas ''sans effets'' mais plutôt que les solutions ne sont pas la clé d'une restauration du potentiel Santé, mais plutôt que les solutions contiennent le nécessaire pour que le corps lui-même atteigne son potentiel-Santé.

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La Méthode Tryptique - ÉTAPE 3 - Entretien et renforcement - Thériaque de Venise et Immuno - materia-medica

Dans cette fiche, nous tentons de répondre à la question suivante : que peut-on faire pour préserver toute la vigueur de nos défenses immunitaires afin de mieux se prémunir contre les infections et conserver une bonne santé?

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16 février 2022

Laissez votre nourriture être votre premier médicament.

 

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« αφήστε το φαγητό σας να είναι το πρώτο σας φάρμακο »

Laissez votre nourriture être votre premier médicament.

...oui, mais !

Introduction et premiers éléments de constatations

Nos comportements nutritionnels ont un impact sur notre santé. Certains aliments ou familles d’aliments ont d’ailleurs des vertus que la science reconnaît formellement. De là à mélanger les genres, certains n’hésitent pas à franchir le pas.

« Que ton aliment soit ton seul médicament ». Cette citation, qui serait attribuée à Hippocrate, est mon point de départ.

Différentes formulations circulent sur Internet. Selon les sources, j’ai recensé par exemple les formulations suivantes :

  • Que ta nourriture soit ton premier médicament
  • Que ton alimentation soit ton seul médicament
  • Que ton aliment soit ton médicament
  • Que ta nourriture soit ton médicament et que ton médicament soit dans ta nourriture
  • Que ton aliment soit ta seule médecine

La formulation de la citation, selon les utilisateurs, n’est pas homogène. Si on entre cette citation dans un moteur de recherche Internet, que trouve-t-on ?

Sur les 30 premières occurrences on trouve :

  • 53 % de sites l’utilisant simplement comme titre ou bandeau ;
  • 40 % de sites traitant de régime « santé » avec une pathologie identifiée (régime anti cancer, etc.) ;
  • 16 % de sites type blog personnel ou journalistique ;
  • 10 % de sites de naturopathie et santé au « naturel » ;
  • 6 % de sites traitant de régime d’exclusion (anti lait, anti viande, anti gluten, etc.) ;
  • 3 % de sites de végétalisme et crudivorisme ;
  • 3 % de sites de psychologie ;
  • 3 % de sites faisant la promotion d’un marché bio ;
  • 3 % de sites de médecine indienne ;
  • 3 % de sites « d’éveil personnel » ;
  • 3 % divers

Précision : ces données n’ont pas vocation à être représentatives statistiquement. Il s’agit de simples données brutes. Les constats établis à partir de ces 30 sites n’ont pas vocation à être généralisés ou à servir pour établir des corrélations, d’autant plus que la recherche par la citation introduit déjà initialement un biais.

 

  1. Des sites assez hétéroclites et multidisciplinaires citent la phrase suivante : « des promoteurs pour un marché bio en passant par la psychologie, l’éveil personnel etc ». ;
  2. Les sites de naturopathie, médecines naturelles, régimes d’exclusion et régimes dit « santé » constituent plus de la moitié des sites trouvées ;
  3. Plus de la moitié des sites l’utilisent simplement comme titre ou comme bandeau.

On se retrouve donc devant une citation déclinée en plusieurs versions, quelquefois accolée sur un site comme un simple bandeau, des sites assez hétérogènes mais avec une tendance régimes d’exclusion ou régimes particuliers.

Problématique : comment et pourquoi les aliments deviennent des médicaments et avec quelles conséquences ?

 

      I.             La citation d’Hippocrate et son contexte

La vie d’Hippocrate (île de Cos 460-Larissa, Thessalie, vers 377 avant J.-C.) reste très mal connue. Il fait figure de père de la médecine, considéré comme un excellent clinicien, qui a consigné des observations rigoureuses. Son nom recouvre en fait l'œuvre d'une école médicale qui, sous le double signe du rationalisme et de l'observation, établit une approche du corps humain affranchie de considérations religieuses ou magiques. Si ses théories semblent actuellement obsolètes, certaines de ses descriptions cliniques sont toujours valables.

L'école hippocratique a été influencée par la théorie des quatre éléments qui postule que toute matière est constituée d’un mélange de quatre éléments primordiaux l'Eau, la Terre, l'Air, le Feu. En reprenant une vieille conception grecque qui établissait une correspondance entre le microcosme et le macrocosme, le corps humain étant le reflet en miniature de l'univers, Hippocrate professait que le corps humain était constitué de quatre humeurs qui sont la transposition organique de chacun des éléments fondamentaux.

Hippocrate reconnaît dans l'organisme quatre liquides fondamentaux, appelés humeurs: le Sang, le « Phlegme », la Bile jaune et la Bile noire.

Pour lui, la santé résulte d'un équilibre entre ces humeurs.

La maladie apparaît quand un déséquilibre s'installe au profit de l'une d'elles et le médecin doit alors rétablir l'équilibre. Il est donc nécessaire d'avoir un mode de vie et une alimentation qui permettent de conserver cet équilibre ou qui compensent les déséquilibres liés aux saisons ou à l'âge des patients.

Dans la diététique hippocratique, on classe les aliments en fonction de leur correspondance avec l’un ou l’autre des quatre éléments : l'Eau, la Terre, l'Air, le Feu qui correspondent à quatre tempéraments définis par la théorie des humeurs.

Chaque aliment est classé en fonction de ses qualités qui s'échelonnent en quatre degrés sur deux axes principaux :

  • « chaud et froid »,
  • « sec et humide », accessoirement selon les axes
  • « doux et amer »,
  • « cru et cuit »

L'ail est chaud, laxatif et diurétique, bon au corps, mauvais pour les yeux, car en imposant au corps une purge considérable, il affaiblit la vue. Il est laxatif et diurétique, vu son caractère purgatif. Il est plus faible bouilli que cru. (II, LIV, 1, Hippocrate, Du Régime)

Le savoir diététique à l’époque de cette citation est donc qu’il faut consommer un aliment correspondant à l’humeur manquante pour rétablir l’équilibre. On peut concevoir aisément dans ce contexte l’usage d’un aliment comme « médicament »

Le médecin hippocratique se méfie des fruits et des légumes crus : il recommande de cuire les aliments. Paradoxal quand on voit que la citation d’Hippocrate est quelquefois associée à des sites prônant le crudivorisme.

Bien que désormais obsolètes, ces concepts qui ont largement dominé la médecine en Occident pendant plus de mille ans ont laissé des traces dans la culture populaire.

Les termes lymphatique, flegmatique, mélancolique, colérique sont toujours employés pour désigner des caractères, bien qu’on ne sache plus précisément à quoi ils font référence. Cette tradition apparaît également dans certaines pratiques culinaires (manger du melon avec du jambon cru par exemple) ou dans certains conseils diététiques de nos grands-mères (ne pas boire en mangeant).

À l’époque d’Hippocrate, on ne raisonnait pas en nutriment mais en humeur et dans ce contexte, la notion d’aliment comme « médicament » avait son sens.

La citation qui lui semble unanimement attribuée est : « QUE TON ALIMENT SOIT TA SEULE MEDECINE ». Pour les autres citations je n’ai pas trouvé de références.

À noter qu’on ne parle déjà plus de médicaments dans cette citation mais d’aliment.

Alors pourquoi associer aliment et médicament ?

Pour souligner une opposition à la pharmacologie ? Pour associer l’antique au moderne et ainsi revêtir de l’habit scientifique moderne d’anciennes croyances ?

Cette citation d’Hippocrate s’inscrit dans un contexte médical désormais obsolète.

 

   II.            De la notion d’aliment et de médicament

 

1-L’aliment

L’aliment est défini dans l’article 2 du règlement (CE) n°178/2002 comme une «substance ou produit destiné à être ingéré ou raisonnablement susceptible d’être ingéré. (…) Ce terme ne recouvre pas les médicaments au sens des Directives 65/65/CEE et 92/73/CEE ».

Cette définition, avec la notion de « raisonnablement susceptible d’être ingéré » nous interpelle sur la notion de comestibilité dont l’étendue de signification va de mangeable à gastronomique. Si l’on s’en tient à l’idée d’une « denrée alimentaire », beaucoup de choses peuvent être mangés, des feuilles d’arbres en passant par les hirondelles etc. Évidemment pour diverses raisons nous ne mangeons pas toutes les choses dites comestibles.

La directive 2000/13/CE interdit de manière générale l'emploi d'informations qui induiraient l'acheteur en erreur ou attribueraient aux denrées alimentaires des vertus médicinales.

L’article 2 précise que l'étiquetage et les modalités selon lesquelles il est réalisé ne doivent pas (…) attribuer à une denrée alimentaire des propriétés de prévention, de traitement et de guérison d'une maladie humaine, ni évoquer ces propriétés.

À cet effet, l’article 8 alinéa 3 du règlement (UE) n°1169/2011 indique que les informations sur les denrées alimentaires n’attribuent pas à celles-ci des propriétés de prévention, de traitement ou de guérison d’une maladie humaine, ni n’évoquent de telles propriétés.

D’un point de vue réglementaire, un aliment n’est pas un médicament.

2-le Médicament

Le médicament répond à une définition juridique précise qui a été explicitée par une jurisprudence abondante.

Le médicament est défini à l’article L5111-1 du Code de la santé publique comme une «substance ou composition possédant des propriétés curatives ou préventives». Qui dit médicament, dit concentration en principe actif, excipient et généralement autorisation de mise sur le marché.

L’objectif du médicament est de restaurer ou modifier une fonction physiologique en exerçant une action pharmacologique, immunologique ou métabolique.

On distingue les médicaments par fonction et les médicaments par présentation. Le statut de ces derniers est plus difficile à établir. Du fait de leur présentation ou de leur composition, des produits peuvent être considérés réglementairement comme des médicaments. Citons comme exemple les produits diététiques associés à des indications thérapeutiques.

Lorsque, au regard de l’ensemble de ses caractéristiques, un produit est susceptible de répondre à la fois à la définition du médicament et à celle d’autres catégories de produits régies par le droit communautaire ou national, il est, en cas de doute, considéré comme un médicament.

Des procès se succèdent en effet depuis des années concernant des produits dits « frontière » pour savoir s'ils sont ou ne sont pas des médicaments. Ils permettent de différencier le médicament d'un grand nombre d'autres produits qui voudrait tirer avantage de son « auréole » sans pour autant se soumettre aux conditions drastiques imposées par la loi et requises pour bénéficier de son statut.

Un avis de la Cour de justice de la Communauté européenne rappelle qu’un produit qui a des propriétés bénéfiques pour la santé, mais qui ne procure aucun bénéfice pour la santé par rapport à la consommation de ce produit à l’état naturel, ne répond pas aux critères de qualification du médicament.

La qualification de « médicament » impose au fabricant du produit concerné le respect de la législation et de la réglementation pharmaceutiques (preuves scientifiques des allégations thérapeutiques, procédures d'assurance qualité, réglementation). Le médicament n’est pas un produit de consommation comme les autres. Aucun médicament n’est sans risque et tous les médicaments ont des effets secondaires. C’est pourquoi le médicament est soumis à une réglementation stricte et il est très important d’en faire bon usage.

 

      III.            Mise en perspective et discussion

 

Un aliment ne peut pas être assimilé à un médicament. L’aliment ne relève pas de la démarche scientifique du médicament.

La question à se poser : est-ce qu’un aliment peut restaurer ou modifier une fonction physiologique en exerçant une action pharmacologique, immunologique ou métabolique ?

Un aliment est certes constitué également de plusieurs molécules mais pas à des concentrations définies et surtout en interaction avec pléthores d’autres molécules.

Dans le cas des aliments, ces molécules portent un nom : les nutriments, terme qui n’est pas utilisé pour les médicaments.

Les nutriments sont définis dans le règlement (CE) n°1924/2006 à l’article 2 comme

  • les protéines,
  • les glucides,
  • les lipides,
  • les fibres alimentaires,
  • le sodium,
  • les vitamines et
  • les sels minéraux.

Nous aurons l’occasion ultérieurement de revenir sur ce règlement.

 

Éléments de discussion :

  • un aliment étant un ensemble de divers nutriments, peut-on réduire celui-ci uniquement à un seul de ses nutriments, à une seule de ses substances actives ?
  • quelle est l’incidence des autres molécules de cet aliment sur la propriété active de la dite molécule ?
  • n’est-il pas paradoxal de voir l’approche nutriment associée à la citation d’Hippocrate alors que l’approche nutriment a remplacé la théorie des humeurs? Je ne peux m’empêcher de penser au mode d’alimentation dit paléolithique qui colle de l’ancien sur du moderne.
  • certaines substances dans les aliments peuvent avoir des propriétés actives. Mais à partir de quelle quantité d’aliment ingéré ?
  • Si je prends plusieurs fois le même aliment, la concentration de la substance active sera-t-elle la même dans chacun d’entre eux ?

 

En fait, l'alimentation est très complexe. On ne peut donc pas l'assimiler à toute à une série de nutriments que l'on pourrait doser au milligramme et au nombre de gouttes à prendre chaque jour.

Il peut y avoir également des interactions imprévues entre les aliments et les médicaments. Certains aliments peuvent accentuer les effets indésirables ou diminuer l’efficacité d’un traitement médicamenteux.

Les interactions entre médicaments et aliments, lorsqu’elles existent, sont clairement indiquées dans la notice. Pour un médicament concerné par ce type d’interaction, la notice mentionne les aliments à éviter et la nature du risque encouru. Une lecture attentive de la notice des médicaments est nécessaire pour bien suivre un traitement médicamenteux.

 

Utiliser un aliment comme un médicament, c’est compliqué, hasardeux et parfois dangereux.

 

         IV.            De la confusion et de la nécessité de catégoriser

 

1 Soigner et prévenir

L’OMS donne comme définition de la médecine la somme des connaissances, des compétences utilisées pour diagnostiquer, traiter, guérir et prévenir. Donc la médecine ne fait pas que traiter, elle vise aussi à prévenir.

Il convient donc d’abord de définir la notion de prévention. Pour l’OMS, il existe 3 types de prévention :

  1. Prévention primaire : actions visant à réduire la fréquence d'une maladie ou d'un problème de santé dans une population saine, par la diminution des causes et des facteurs de risque.
  2. Prévention secondaire : actions visant à la détection et au traitement précoce d'une maladie ou d'un problème de santé. La prévention secondaire consiste à identifier la maladie ou le problème de santé à son stade le plus précoce et à appliquer un traitement rapide et efficace pour en circonscrire les conséquences néfastes.
  3. Prévention tertiaire : actions visant à réduire la progression et les complications de la maladie avérée ou d'un problème de santé. Elle consiste en mesures destinées à réduire les incapacités, les invalidités et les inconvénients et à améliorer la qualité de vie. La prévention tertiaire constitue un aspect important des soins médicaux et de réhabilitation.

Au vu de ces éléments, on peut mettre principalement l’alimentation dans la catégorie de la prévention primaire.

Il s’agit donc de diminuer les causes et les facteurs de risque sans oublier qu’ils ne peuvent être raisonnablement égal à zéro et donc que « l’aliment miracle » est une vue de l’esprit. L’alimentation s’inscrit aussi dans la prévention tertiaire dans les cas notamment d’intolérance et d’allergie alimentaire.

Ces notions de prévention primaire ne doivent pas être confondues avec la notion d’hygiène qui est la partie de la médecine qui étudie les moyens individuels et collectifs, les principes ou les pratiques qui visent à préserver ou favoriser la santé. L'hygiène de vie désigne le fait pour une personne de respecter ...de manière volontaire... ces principes ou ces pratiques.

La prévention primaire dans laquelle s’inscrit également l’alimentation est englobée dans l’hygiène. Mais il faut garder à l’esprit que l’alimentation a aussi une dimension culturelle et donc touche aussi à l’hygiène de l’esprit, pas seulement à l’hygiène du corps. Lorsqu’un aspect est complètement négligé au profit de l’autre, des dérives peuvent s’installer.

Il convient également de définir la notion de « soigner ». Le dictionnaire Larousse indique les sens suivants :

  • procurer les soins nécessaires à la guérison, à l'amélioration de la santé de quelqu'un. Essayer de faire disparaître une maladie, de l'éliminer par des soins, des remèdes. On est ici dans une démarche curative.
  • être attentif à son bon état, à son aspect, à sa propreté ou à son bon fonctionnement. On est déjà ici dans une notion plus subjective mais en aucun cas dans un contexte de pathologie, mais d’avantage dans une approche préventive. On retombe sur la notion de prévention primaire.

Si je devais reformuler la citation d’Hippocrate « que ton aliment soit ta seule médecine » dans le contexte actuel, » au vu de ces définitions : cela donnerait :

« Que ton aliment soit un moyen de prévention pour diminuer les causes et facteurs de risque de certaines maladies, dans le cadre d’une bonne hygiène ».

C’est nettement moins vendeur et surtout plus besoin d’invoquer la médecine et les médicaments.

Voilà en parallèle ce que dit le PNNS : « Il est vrai que nous construisons notre santé avec notre alimentation.»

Mais parler d’Hippocrate fait plus « naturel », plus authentique et le titre de « père de la médecine » a de quoi séduire et sonne scientifique. Un retour vers le temps, plus proche du « paradis originel ».

2 Les maladies liées à la nutrition

Ce sont des maladies dues à un déséquilibre de l'alimentation, soit par excès (de sucres, de protéines, de lipides, de vitamines...) soit par défaut pouvant avoir des répercussions sur l'état de santé (rachitisme, scorbut, diabète de type 2, etc.). Il y a clairement un lien qui existe entre certains comportements alimentaires et la survenue de maladies.

Dans certains cas de figures, le rétablissement de l’équilibre alimentaire permet de soigner la personne (La vitamine C, une alimentation riche en fruit et légume dans le traitement du scorbut par exemple). Néanmoins, les lésions consécutives à la carence peuvent être irréversibles.

Ce qu’il faut retenir, c’est qu’on est ici en présence de pathologies particulières, dont le protocole médical de soin ne peut être généralisé pour n’importe quelle maladie.

Dans le cas des allergies, c’est l’éviction de l’aliment concerné qui permet d’éviter les symptômes.

Dans le cas des intolérances, diminuer les portions peut parfois s’avérer suffisant pour traiter les symptômes.

Dans tous les cas, un diagnostic médical préalable est indispensable. En aucun cas l’éviction de l’aliment ne permet de traiter l’étiologie de l’allergie ou de l’intolérance. Toute éviction alimentaire doit être supervisée par un professionnel de santé pour prévenir d’éventuel risque de carence.

3 Allégations et aliments : des dispositions cadrées

Les allégations font l'objet d'un cadre harmonisé à l'échelle européenne. Le règlement (CE) n°1924/2006 s’applique aux allégations nutritionnelles et de santé formulées dans les communications à caractère commercial, qu'elles apparaissent dans l'étiquetage ou la présentation des denrées alimentaires.

On appelle allégation tout message qui affirme, suggère ou implique qu'une denrée alimentaire possède des caractéristiques particulières.

On distingue plusieurs types d’allégations :

  • les allégations nutritionnelles affirment qu'une denrée alimentaire possède des propriétés nutritionnelles bénéfiques particulières de par l’énergie ou les nutriments qu’elle contient ; les allégations possibles sont indiquées dans une liste positive (annexe II du règlement 1924/2006)
  • les allégations relatives à la réduction d’un risque de maladie affirment que la consommation d'une catégorie de denrées alimentaires, d'une denrée alimentaire ou de l'un de ses composants réduit sensiblement un facteur de risque de développement d'une maladie humaine (article 14)
  • les allégations de santé autres que celles faisant référence à la réduction du risque de maladie, comme le rôle d'un nutriment ou d'une autre substance dans la croissance, une fonction physiologique (circulation, etc.) (article 13)

Le règlement « Allégations » permet donc la mise en avant de la réduction d’un risque de maladie via l’amélioration d’un facteur de risque. Il sera ainsi interdit de dire «le produit X permet de lutter contre les maladies cardiovasculaires», mais autorisé d’alléguer «le nutriment X réduit le cholestérol sanguin. Une cholestérolémie élevée constitue un facteur de risque de développement d’une maladie cardiaque coronarienne »

  • L’article 3 indique que les allégations ne doivent pas affirmer, suggérer ou impliquer qu'une alimentation équilibrée et variée ne peut pas fournir des nutriments en quantité appropriée.
  • L’article 6 de ce règlement indique que les allégations reposent sur des preuves scientifiques généralement admises et sont justifiées par de telles preuves.

L'exploitant du secteur alimentaire qui fait une allégation nutritionnelle ou de santé justifie l'emploi de cette allégation.

Enfin, les allégations figurent sur des listes positives, après validation préalable par l’agence européenne de la sécurité des aliments.

Sont également interdites les allégations donnant à penser que s'abstenir de consommer la denrée alimentaire pourrait être préjudiciable à la santé.

On est loin de la guérison et des miracles promis mais toujours dans une démarche de prévention primaire

La réglementation interdit d’alléguer qu’un aliment permet de guérir d’une maladie.

 

   V.            Des exemples

 

1. Les compléments alimentaires

Le décret 2006/532 définit comme complément alimentaire une denrée alimentaire dont le but est de compléter le régime alimentaire normal et qui constitue une source concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique seuls ou combinés.

Ces produits complètent le régime alimentaire : ils ne viennent donc pas se substituer aux aliments courants.

Ces produits sont essentiellement constitués d’ingrédients ayant un effet nutritionnel ou physiologique (plantes, nutriments, autres substances…). À la différence des aliments classiques, les compléments alimentaires ne sont pas généralement constitués d’une matrice alimentaire c’est-à-dire d’une structure physique complexe associant notamment des macronutriments (glucides, lipides et protéines). Certaines formes de présentation (gélules, pastilles, comprimés, pilules etc.) rappellent par homologie la présentation d’un médicament. Afin de pouvoir commercialiser un complément alimentaire, le fabricant doit obligatoirement être déclaré à la DGCCRF. Le professionnel est responsable de la conformité des compléments alimentaires mis sur le marché avec les dispositions réglementaires en vigueur, tant en matière de sécurité que d’information du consommateur

Le même décret précise bien qu’on entend par substances à but nutritionnel ou physiologique : « les substances chimiquement définies possédant des propriétés nutritionnelles ou physiologiques, à l'exception des substances possédant des propriétés exclusivement pharmacologiques.»

Un complémentaire alimentaire n’est pas réglementairement un médicament.

Le critère de l’effet physiologique n’est pas spécifique au médicament.

En effet, le terme « fonction physiologique » ressort aussi bien du côté des médicaments que des compléments alimentaires.

Qu’entend-t-on par physiologie ?

L’encyclopédie médicale (vulgaris médical) nous indique que la physiologie humaine porte sur le fonctionnement des parties de notre corps autrement dit sur la façon dont celles-ci jouent leur rôle permettant ainsi le déroulement normal de la vie. Par conséquent, la nutrition s’inscrit dans cette définition.

Néanmoins, on distingue plusieurs types de physiologie dont la physiologie pathologique qui s'intéresse aux fonctionnements de l'organisme ou d'un de ces organes quand celui-ci présente un désordre. Autrement dit la physiopathologie permet de comprendre le mécanisme d'une maladie.

Donc on a d’un côté

  • une physiologie dite « normale » et de l’autre côté
  • une physiologie rencontrée dans un état pathologique.

On comprend ainsi l’idée du législateur dans le cas des compléments alimentaires en précisant que les substances ayant un effet physiologique n’incluent pas les substances possédant des propriétés exclusivement pharmacologiques.

Dans un cas on s’alimente, dans l’autre on se soigne dans le sens de guérir d’une pathologie.

L’usage de compléments alimentaires prescrit par un professionnel de santé s’envisage généralement dans certaines situations physiologiques pour pallier l’insuffisance éventuelle des apports journaliers en certains nutriments lorsque leur nécessité est avérée. On est donc ici le plus souvent dans une approche de prévention et non curative.

Il est clair qu’une carence peut affaiblir l’organisme et faire le lit de la maladie mais attention aux raccourcis simplistes : les compléments alimentaires n’empêchent pas systématiquement la survenue d’une maladie. Ce n’est pas parce qu’on en prend régulièrement que la maladie n’aura pas de chance de survenir, l’organisme sera simplement plus fort pour lui faire face. Ni Panacée, ni placebo, les compléments peuvent donc prévenir, voire soigner dans certains cas bien précis.

Il n’est pas rare que certains utilisateurs de ces produits soient « victimes » ensuite d’un déséquilibre alimentaire, pensant que compenser avec des compléments apportent les mêmes garantie qu’une alimentation équilibrée.

Aucun complément alimentaire ne permet de compenser l’apport de tous les nutriments inclus dans les aliments.

Cette confusion des genres peut s’avérer dangereuse (risque de surdosage toxique, fausse protection pour le consommateur, etc.) Les gens sont de plus en plus nombreux à les utiliser pour se soigner ou éviter de tomber malade. De manière générale, il est important de s’entourer des conseils d’un professionnel de santé lorsqu ‘on utilise ces produits et de respecter scrupuleusement les conditions d’emploi fixées par le fabricant, responsable de la sécurité des produits qu’il commercialise.

2. Les « super aliments »

Un mot à la mode lorsque l’on parle d’alimentation ou de santé. Pourtant, il n’en existe aucune définition technique.

Les quelques études scientifiques de ces produits menées sur l’être humain pèchent par leurs biais méthodologiques : nombre très restreint de participants et ni groupe placébo, ni répartition aléatoire, ni prise en compte des cofacteurs.

Si ces trop rares études affichent des résultats peu probants, les allégations marketing, elles, ne lésinent pas sur les prétendus effets miraculeux de leurs poudres magiques. Récemment d’ailleurs, des fabricants de jus de « super aliments » ont été condamnés aux États-Unis pour allégations mensongères.

Le problème, c’est que les super aliments n’en veulent pas qu’à notre portefeuille, mais ont des effets sur les pays producteurs. En 2009, le prix de certains produits avait augmenté de 60 fois en moins de dix ans. Autrefois aliment de base dans un pays, un produit peut devenir un luxe avec des risques de déséquilibres économiques et environnementaux entraînés par cette popularité et l’engouement soudain pour ces aliments du bout du monde.

Et c’est sans compter leur coût énergétique. Chaque année, près de 817 millions de tonnes d’aliments traversent les océans pour atterrir à notre table. Selon le Worldwatch Institute, le transport de nourriture est la source d’émissions de gaz à effet de serre qui connaît l’augmentation la plus rapide ces dernières années.

Certains produits présentent certes des propriétés antioxydantes exceptionnelles en laboratoire, mais est-ce le cas des produits commercialisés chez nous ? Leur transport et transformation peut leur fait perdre quantité de nutriments.

La réponse n’est pas à l’autre bout de la planète : elle est là, dans nos forêts, potagers et jardins. Elle est dans les anthocyanes de nos prunes, la quercétine de nos pommes et les isothiocyanates de nos choux. Et si l’on nous objecte que nos « superaliments » locaux sont moins concentrés en composés anti-cancer que les baies magiques de l’autre bout du monde, gageons qu’on avalera certainement davantage d’aubergines qu’une petite poudre à $400 le kilo…

Le directeur de l’Institut de Nutrition et de Technologie des Aliments de l’Université de Grenade avertit qu’il n’existe aucun aliment miraculeux, et rappelle que le seul secret pour jouir d’une bonne santé est « une diète adéquate, riche en fruits et en légumes, et la pratique habituelle d’exercice physique. »

Pour assurer une consommation équilibrée de nutriments nécessaires à une bonne santé, il est plus efficace de diversifier les aliments de notre régime alimentaire que de nous concentrer sur quelques aliments dits « super ». Ce qui implique notamment la consommation d’une plus grande quantité et d’une plus grande variété de fruits et légumes.

3. Les alicaments, nutricaments, aliments fonctionnels

Yogourts enrichis au bifidus actif, jus de fruits multivitaminés, céréales aux fibres de betterave, œufs aux acides gras Oméga 3, barres vitaminées, lait enrichi en fer et en calcium... Ces dernières années ont vu fleurir sur les linéaires de nos supermarchés une nouvelle sorte de denrées : les aliments fonctionnels ou alicaments.

Le Larousse indique qu’un alicament est un produit alimentaire dans lequel ont été introduits des éléments considérés comme particulièrement bénéfiques pour la santé.

Contraction des termes aliments et médicaments, ce terme est un néologisme de l’industrie agroalimentaire.

Certain sites parlent d’action positive sur la santé. Dans ce cas, je n’hésiterais pas à inclure également la raclette qui a peut être une action positive sur la santé morale après une journée passée à l’extérieur par de rudes conditions hivernales.

4. Les aliments qui renforcent le système immunitaire

Des centaines de produits promettent de "renforcer vos défenses" ou de "booster votre système immunitaire". Gelée royale, etc, l’imagination ne manque pas.

Alors que le conseil de bon sens serait d'éviter les carences au travers d'une alimentation saine, certains marchands de pseudo-remèdes ont inventé un concept aussi mensonger qu'efficace.

Pour l'heure, aucune étude épidémiologique n'a encore prouvé qu'un régime riche en antioxydants réduirait significativement le taux d'infections à telle ou telle bactérie. Aucun travail corroboré par la communauté scientifique n'a, plus généralement, démontré que la consommation d'un produit donné, par des personnes saines et sans carence, diminuerait statistiquement le taux de maladies contractées.

Tout praticien ou commerçant qui prétendrait stimuler votre système immunitaire alors que vous êtes en bonne santé, qui affirmerait pouvoir renforcer votre bouclier (à grand renfort de métaphores "énergétiques"), cherche juste à vous faire abaisser votre garde pour puiser dans votre porte-monnaie. Il s'agit d'ailleurs d'une excellente méthode pour distinguer un médecin et un pharmacien honnêtes des charlatans. Ce sont généralement les mêmes qui, aux lendemains des fêtes, cherchent à vous convaincre de la nécessité d'une cure détox.

 

   VI.            De l’origine de cette confusion

 

1. Le mythe du naturel

La popularité actuelle de la médecine dite "alternative" (il faudrait d'abord pouvoir définir ce que cela signifie !) en général, et les remèdes à base de plantes en particulier, repose sur plusieurs mythes communément acceptés dont le principal, le chef de file, est l'idée selon laquelle tout ce qui est "naturel" est bon.

Ces mythes, pourtant, ne tiennent pas face à un examen critique minutieux. Ils fleurissent parce qu'ils touchent à une corde sensible de la psychologie humaine.

Une autre revendication de la plupart des remèdes alternatifs est qu'ils reposent sur une connaissance voire une "sagesse" antique. La popularité de l'idée selon laquelle un âge d'or aurait eu une sagesse autrement plus importante qu'à notre époque, est révélateur d'un certain mécontentement et d'un ras le bol.

Ceci est sans doute une autre manifestation du manque de foi dans les technologies modernes à résoudre les problèmes du monde. Il y a environ 100 ans de cela, la révolution industrielle promettait une nouvelle utopie moderne.

L'optimisme cependant était prématuré, et aujourd'hui, nous avons une idée un peu plus réaliste de ce que la technologie peut ou ne peut pas faire et quel en est son coût.

Et de nos jours, les partisans de ces pratiques alternatives voudraient nous faire croire que ces "thérapies" ont survécu, et ont été utilisées depuis et pendant des milliers d'années, est une preuve de leur efficacité. Comment auraient-elles pu survivre, demandent-ils, si cela ne marchait pas ? Mais l'histoire nous montre que cette affirmation est totalement fausse. La théorie humorale de la maladie, par exemple, domina la médecine occidentale pendant 3000 ans jusqu'à l'avènement de la médecine scientifique. Les médecins occidentaux diagnostiquaient des déséquilibres dans les quatre humeurs : le sang, la morve, la bile verte et la bile noire. Ceux-ci traitaient ces déséquilibres avec des potions émétiques, des laxatifs ou la saignée. Les échecs répétés et fréquents de leurs traitements n'en réduisait pas leur foi en cette pratique.

2. La pensée magique par assimilation

Depuis des siècles, l’homme s’interroge sur les vertus des aliments et des boissons. Quatre cents ans avant Jésus-Christ, Hippocrate ne préconisait-il pas : « Que la nourriture soit la première médecine » ?

À force de vouloir être, l’homme entretient une relation pleine d’espoir avec l’aliment, qui va lui donner la force, l’allure, l’intelligence qu’il souhaite absorber. Puisque « l’on est ce que l’on mange », il suffit de le lui dire, et il le « croira ».

D’Hippocrate à François Rabelais, l’acte de manger et de boire a toujours été considéré comme chargé de nombreuses vertus, tant pour le corps que pour l’âme. Il y a donc toujours eu une alimentation liquide et solide, avec des rapports éternels entre magie et réalité.

Si ça ressemble, alors ça le devient. L’image devient l’égale de l’objet. Prenons l’exemple de la gelée royale. Produit de la ruche, la gelée royale est une substance blanchâtre et gélatineuse sécrétée par certaines glandes des jeunes abeilles nourricières. Elle est destinée à l’alimentation des larves au premier stade de leur développement et constitue le régime alimentaire exclusif des reines durant toute leur existence. La reine vit en moyenne 5 ou 6 ans, tandis que la vie active des ouvrières ne dépasse guère les 45 jours. Certains fabricants et distributeurs en profitent pour vanter les effets soi-disant miraculeux de leurs produits, une extrapolation douteuse. En effet, d’autres insectes croissent très rapidement sans gelée royale et la longévité des insectes ne relève pas des mêmes mécanismes que celle des humains. On est dans le domaine de la pensée magique par assimilation.

« Les choses qui se ressemblent sont en fait une seule et même chose », disait Frazer, anthropologue et spécialiste de la pensée magique. Sans aucun caractère raisonnable pour une telle hypothèse, si les choses sont ce qu’elles semblent être, voici le paradoxe d’une société qui, prisonnière du paraître et de la rapidité, se sert des représentations d’images et de mots comme seule vérité.

Selon certains chercheurs en sciences humaines, l’alimentation, par son processus d’incorporation de la nourriture, est une des activités humaines les plus propices à la pensée magique. Pour l’individu qui mange, l’aliment s’introduit alors à l’intérieur de l’organisme au sens matériel du terme, mais aussi au sens idéel. Le mangeur moderne serait alors aux prises de son imagination et d’une certaine pensée magique. Cette pensée proviendrait de représentations magiques plus personnelles, mais aussi de celles véhiculées par la publicité, relayées par les médias. Il est par exemple évident que certains publicitaires jouent sur le côté « potion magique » du produit. Dans la publicité qui passe à la télévision, une fois que la potion est avalée, la personne trouve immédiatement un autre éclat et un mieux-être (symbolisés par une image qui devient plus nette).

3. Défiance envers l’industrie pharmaceutique ; paradoxe de l’approche

Abstraction faite des adeptes de la théorie du complot à la Big Pharma, le dénigrement de la médecine conventionnelle ou des traitements proposés par une équipe médicale qualifiée, est un des éléments de discours véhiculés par des charlatans de la santé ou des pseudo-thérapeutes, issus de signalements parvenus à la Miviludes (Mission interministerielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires)

À ceci on peut rajouter : une promesse de guérison miracle là où la médecine conventionnelle aurait échoué ; Hippocrate dans ce cas est très habilement utilisé pour donner néanmoins à la fois une légitimité médicale ainsi que l’illusion d’un savoir antique perdu l’utilisation d’un langage pseudo-scientifique ou scientifique très complexe ou au contraire, prétendant avoir découvert un principe d’action extrêmement simple; dans ce cas l’approche nutriment et médicale est très utile pour l’habillage scientifique.

Conclusions et perspectives

« Que ton aliment soit ta seule médecine »

Je ne vous apprendrais pas que sur Internet on trouve à boire et à manger, des aliments qui guérissent toutes les maladies possibles ou imaginaires, sous forme solide, liquide, etc.

Alicaments, nutricaments, etc., ces produits, vendus nettement plus chers que des aliments de base, font le bonheur d’entreprises qui ont saisi ce filon particulièrement rentable.

Les rayons des magasins regorgent d'alicaments alors qu’ il n'a jamais été prouvé que la santé des consommateurs était meilleure depuis qu'ils absorbaient ces produits, celle des entreprises qui les vendent, en revanche, ne fait aucun doute.

Les fabricants ne peuvent cependant alléguer mentionner n'importe quoi sur leur produit. Un aliment ne peut, selon la loi, revendiquer des fonctions thérapeutiques. Il peut contribuer à agir sur un symptôme mais ne peut prévenir une maladie. Pas question de trouver une boisson «prévenant contre le cancer» ou un aliment «agissant sur votre grippe» comme osent le prétendre certaines personnes ou sites Internet.

Soyez également vigilant quand vous voyez un site qui utilise des méthodes décrites par la MIVILUDES et encore plus critique quand ce site renvoie sur une boutique de compléments alimentaires ou autres produits. Si vous avez un soupçon, n’hésitez pas à signaler le site à votre Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) locale.

Globalement si on doit donner un conseil à un consommateur, c’est qu’il fasse appel à son bon sens. Quand un produit alimentaire prétend avoir une action sur votre organisme, pensez-vous, réellement, qu’un simple aliment puisse, au milieu d’une alimentation variée, avoir la capacité de faire ce qu’il promet ?

Quand vous vous posez la question de cette façon, vous réalisez que certaines promesses ne sont pas crédibles. Il faut prendre un peu de recul par rapport à ces allégations.

L’alimentation joue évidemment un rôle dans la guérison en fournissant déjà aux personnes l’énergie pour guérir, donc en favorisant la mise en place d’un environnement favorable.

L’alimentation ne fait pas tout et une santé optimale ne peut se réaliser que dans un contexte global approprié.

  • Gérard Pascal, expert en nutrition humaine à l’INRA, nous dit qu’« on ne se nourrit pas pour se soigner ».
  • Gérard Apfeldorfer, psychiatre et président du groupe de réflexion sur l’obésité et le surpoids, rajoute qu’ « un aliment n’est pas un conglomérat de nutriments » et que « ça n’existe pas une alimentation 100 % saine. Tout ce que nous nous mangeons est ambivalent (…) Il n’y a rien qui soit parfait »

Garder ceci en tête est se rappeler qu’un aliment c’est aussi une histoire, un sens, des producteurs, des valeurs, un terroir, du plaisir, du partage, des valeurs sociétales qui rassemblent. Et tout ça, c’est aussi bon pour la santé.

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30 décembre 2021

Immunité collective et IMMUNO

Immunité grégaire, ou immunité de communauté:

IMMUNITÉ GREGAIRE

L'immunité grégaire (ou immunité de communauté) est le phénomène par lequel la propagation d'un agent contagieux (ou dit communément «maladie contagieuse») peut être enrayée dans une population si un certain pourcentage des individus sont immunisés, par exemple par auto-ummunisation empirique.
En effet, plus le taux de personnes exposées et auto-immunisées augmente et plus le risque pour une personne non-immunisée de rencontrer un malade et d'attraper sa maladie diminuent.
En dessus d'un certain seuil, il devient impossible pour la maladie de se maintenir dans la population et elle finit par disparaître. Ce seuil dépend, entre autres, de la contagiosité de la maladie. Ainsi au cours du XXe siècle, l'exposition et donc l'auto-immunisation de masse contre la variole a permis d'atteindre son seuil d'immunité grégaire (situé aux environs de 85%) et donc d'éliminer totalement cette pandémie qui faisait alors.......... plusieurs dizaines de millions de morts par an dans le monde.
Les agents contagieux nous accompagnent dès notre naissance, l'homme en est exposé chaque jour, mais l'organisme humain comme animal est doté de ce qu'on appele Système immunitaire qui agit comme barrière pour maintenir le capital santé et qui nous défend de centaines de milliers de fois en une journée. Ainsi, les symptomes aujourd'hui si réprimandés telles que le rhume, la toux et l'éternuement, ne sont rien d'autres que le signe d'un système immunitaire parfaitement opérationel. Les muqueuses font d'office de barrière face aux agents contagieux, et plutôt que d'en contaminer l'organisme et de le laisser tomber malade, ce dernier a mis au point ces astuces pour les expulser dans les endroits susceptibles de les laisser entrer comme le nez, la bouche et les yeux. Un système immunitaire efficace est donc le seul moyen efficace pour contrer les maladies dites saisonnières dont les états de réfroidissements sont trop souvent pointés du doigt.
Contrairement à ce que l'on peut lire ou entendre, le système immunitaire s'entrétien en 
  • adoptant une alimentation équilibrée sans produits industriels super-transformés,
  • exercant une activité physique régulière,
  • créant un «environnement» non-toxique (incluant la qualité de l'environnement privée et professionnel et les personnes avec lesquelles nous interagissons) 
  • s'exposant à des stimulis agréables et non contraignantes 
  • créant et en se projettant dans un avenir auquel on aspire
Lorsque certaines de ces critères ne sont pas atteints ou difficilement à atteindre, il existe aussi une synergie d'Adaptogènes qui permet à l'organisme de s'en servir là où il en a besoin selon les 3 critères suivants :
  • augmente la résistance de l'organisme contre les agresseurs de différente nature (physiques, chimiques ou biologiques) de manière non spécifique
  • présente une influence normalisatrice, quel que soient les changements à partir des normes physiologiques
  • montre une absence de toxicité et d’influence sur les fonctions normales de l’organisme [Brekhman 1968].

Approche phytothérapeutique pour renforcer le système immunitaire :

Certaines plantes sont connues pour leurs principes actifs capables à fournir à l'organisme ce qu'il lui faut pour restaurer, fortifier ou entretenir le système immunitaire. Panacée immunitaire adaptogène, IMMMUNO contient du Ginseng, de l'Éleuthérocoque, de la Rhodiole, du Schisandra, du Romarin, du Maca, de l'Ashwaganda, des Orties, du Reishi, du Chaga, du Maïtake, de l'Astragale, du Cordyceps et du Shiitake. Cette formule est une éducatrice organique des mécanismes de défense de l'organisme contre les agents étrangers (incluant les médicaments et leurs effets secondaires (iatrogénèse); elle est conçue, notamment, pour contrer les pathogènes infectieux. IMMUNO est un refort orthomoléculaire des cellules, des tissus et des organes modérateurs essentiels à la bonne santé et par conséquence d'un système immunitaire efficace. Il nivelle la balance-santé en stabilisant là où il y a excès et en complémentant là où il y a lacunes.

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27 décembre 2021

Phytothérapie - Troubles du sommeil - comment y remédier avec les plantes

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Quelles plantes pour soulager les troubles du sommeil ?

En Phytothérapie, les plantes proposées contre les troubles du sommeil sont essentiellement des plantes aux propriétés sédatives (calmantes) telles que la valériane, la passiflore, le houblon, la mélisse et l’aubépine. Elles sont utilisées séparément ou dans des formules composées de plusieurs plantes. Ces plantes sont le plus souvent proposées sous forme de médicaments ou d’extraits en gélules, en comprimés ou telles quelles pour des infusions. Elles sont parfois associées au magnésium pour favoriser la relaxation.

  • La valériane

Le rhizome (tige souterraine) et les racines de valériane sont séchés, puis broyés pour obtenir une poudre. On les utilise sous forme de tisane, de gélule ou d'extrait liquide pour combattre la nervosité, en particulier lorsqu’elle s’accompagne de troubles du sommeil. Plusieurs études semblent indiquer qu’elle permet d’améliorer la qualité du sommeil et de faciliter l’endormissement après plusieurs semaines de traitement. Son usage dans les troubles du sommeil lui a également valu le surnom de « Valium végétal ».

  • La passiflore

On utilise les feuilles séchées de passiflore, entières ou sous forme d’extrait fluide, réduites en poudre ou de tisanes aux vertus sédatives (calmantes) en cas d’insomnies. Elle est souvent associée à d’autres plantes calmantes telles que l’aubépine. Son usage généralement bien établi repose sur la tradition, en l’absence d’études convaincantes.

  • Le houblon

Traditionnellement, les inflorescences de houblon sont proposées pour lutter contre les troubles du sommeil et prendre en charge la nervosité et l’agitation. Des études ont démontré leurs propriétés calmantes et hypnotiques chez l’animal. Chez l’homme, leur association avec la valériane a fait apparaître un effet positif sur les troubles du sommeil mineurs. Leur usage bien établi comme sédatif et relaxant repose sur une utilisation séculaire.

  • La mélisse

Les feuilles de mélisse sont traditionnellement connues pour leurs propriétés apaisantes sur le système nerveux et le système digestif. La mélisse est donc proposée en cas de difficultés d’endormissement liées à la nervosité. Son effet calmant a été validé par plusieurs études cliniques.

  • L’aubépine

Les infusions de fleurs séchées d’aubépine sont utilisées pour calmer la nervosité et les troubles légers du sommeil. Cet usage repose essentiellement sur la tradition, car une seule étude a montré des effets positifs sur le sommeil, mais en association avec la prise de magnésium et d’escholtzia (Eschscholtzia californica).

Les autres plantes pour soulager les troubles du sommeil

La Pharmacopée propose, pour traiter l’insomnie légère, d’autres plantes telles que la menthe poivrée à faible dose, la primevère officinale, le gruau d’avoine, les feuilles d’orties, les chatons de saule blanc, les baies de gattilier, les fleurs de mélilot, la camomille allemande (Matricaria recutita) ou la lavande (Lavendula sp.).

Les racines d'actée à grappes noires (ou cimicifuga) sont parfois utilisées pour lutter contre les troubles du sommeil liés à la ménopause.

Existe-t-il des risques à soulager les troubles du sommeil avec des plantes ?

En raison de leur effet sédatif, les plantes utilisées dans les troubles du sommeil pourraient être responsables d’une baisse de la vigilance dans la journée et se révéler dangereuses pour les personnes qui conduisent ou qui utilisent des engins dangereux. Assurez-vous que le traitement à base de plantes n’altère pas votre vigilance après votre réveil avant de pratiquer une activité à risque.

L’utilisation de la mélisse et de la valériane demande des précautions particulières. Elles peuvent interagir avec de nombreux médicaments et augmenter les effets des autres plantes. De même, mieux vaut éviter de consommer des boissons alcoolisées.

Du fait de leur teneur en tanins, la mélisse et la valériane ne doivent pas être prises avec des médicaments ou des compléments alimentaires destinés à apporter du fer. De plus, la valériane ne doit pas être utilisée chez les personnes qui souffrent de troubles du foie.

En l’absence d’amélioration après deux semaines de traitement, n’hésitez pas à contacter votre médecin afin de réévaluer le traitement. Ne donnez pas de plantes pour traiter un trouble du sommeil chez l’enfant sans avis médical.

 

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25 octobre 2021

Pour votre santé pimentez votre vie !

Connus et utilisés depuis au moins 7 000 ans en cuisine, les piments sont aujourd'hui consommés à travers le monde.

©Alchimistes Gastronomiques_Bienfaits des piments

Frais, séché, concassé ou réduit en poudre ou en pâte, le piment fait partie de nombreuses recettes culinaires et formules thérapeutiques. 

Capacités nutritives des piments :

  • Vitamine C : propriétés antioxydantes et booster du système immunitaire, elle favorise l'absorption du fer et la cicatrisation, diminue l’acide urique (arthrose), améliore le fonctionnement des globules blancs. Dans 100 g de piment rouge on retrouve 140 mg de vitamine C (soit 3 fois plus que le citron!).
  • Vitamine E : anti-oxydant puissant. Certaines variétés de piment sont une bonne source d'α-tocophérol qui serait impliqué dans un rôle de prévention de certains cancers, de maladies cardiovasculaires et alzheimer.
  • Vitamine A : sous forme de β-carotène, qui facilite le métabolisme,
  • Vitamine K : aide à combattre les hémorragies et les différents troubles hépatiques.
  • Vitamine PP : reste inaltérée dans le piment séché.
  • Minéraux : fer, cuivre, manganèse, magnésium et potassium.

La capsaïcine une substance qui lui confère son piquant est à l'origine de multiples bienfaits et vertus sur la santé. La partie du piment qui contient les capsaïcines n’est presque pas soluble dans l’eau. Mais elle est très soluble dans les corps gras tel que l’huile, le beurre ou le lait. Ainsi, quand on a consommé trop de piment il est inutile d’essayer de calmer la sensation de brûlure par de l’eau. Pour diluer la capasaïcine il faut avaler de l’huile ou en faire un petit bain de bouche. On peut  également consommer quelque chose de gras comme du lait ou un morceau de fromage.

Le piment contient également deux autres anti-oxydants :

  • la lutéoline : On prête à la lutéoline un grand rôle dans le corps humain, comme antioxydant, destructeur de radicaux libres, agent préventif d'immflammation, comme composé aidant au métabolisme des glucides, et comme régulateur du système immunitaire. Ces caractéristiques laissent à penser qu'elle joue aussi un rôle important dans la prévention du cancer. De nombreuses recherches expérimentales décrivent la lutéoline comme un agent chimique qui réduit considérablement les inflammations et les symptômes du choc septique. (Wikipedia)
  • la quercétine : efficace contre les allergies, des crises d'exzèma, anti-inflammatoire puissant

Vertus thérapeutiques des piments

Les vertus de la capsaïcine sur la santé

La capsaïcine (le taux de capsaïcine croît proportionnellement avec la force d'un piment) augmente la sensation de satiété et le métabolisme basal, ce qui permet de réduire l'apport alimentaire, un atout pour les personnes surveillant leur poids. Dans le domaine de la phytothérapie et en médecine la capsaïcine a été reconnue pour différentes propriétés :

  • antibactérienne
  • antiseptique
  • diurétique
  • sudorifique
  • digestive
  • anti-convulsive

Autres vertus du piment

Le piment possède de nombreuses autres vertus :

  • Il soigne rhume et autres grippes et, appliqué sur la peau, soulage l'arthrite, les rhumatismes et la dystrophie.
  • Il diminue le besoin en insuline après un repas et a donc un rôle intéressant dans la lutte contre le diabète.
  • Il élève les taux sanguins d'adrénaline et de noradrénaline, ce qui lui vaut sa réputation d'aphrodisiaque.
  • Il réduit le cholestérol sanguin, l'agrégation plaquettaire et les triglycérides et est donc un atout dans la protection contre l'arthérosclérose.
  • Il libère des endorphines et déclenche alors une sensation de bien-être, c'est pourquoi il peut parfois être considéré comme une substance entraînant une certaine dépendance.
  • La capsaïcine détruirait les récepteurs à la douleur
  • Le piment préviendrait le cancer, les maladies cardiovasculaires, l'AVC,
  • Il serait également bénéfique pour le sommeil et l'endormissement.

Bref le piment consommé sous toutes ses formes est un véritable aliment santé qui agrémente de nombreux plats tous continents confondus à sa manière...

Adoptez-les dans votre alimentation quotidienne, vous en trouverez certainement une variété qui satisfait à toutes vos exigences sur le plan organoleptique : rouges, jaunes, verts, violets, noirs, oranges, doux, fruités, prononcés, piquants, brûlants, arrache-gueule,...il y en a pour tous les goûts !!!

Chez les Alchimistes Gastronomiques vous avez le choix parmi 26 extraits oléiques de piments dont vous trouverez la gamme ci-dessous :

Gamme Capsicum

Fruits étonnants et hautement bénéfiques pour l'organisme, les piments se dévoilent de manière très différente en termes de goûts et de degrés de brulant. Étonnants de par leurs couleurs vives, vertus thérapeutiques et saveurs fruitées, épicées, prononcées, chaudes, charnues, fumées, les extraits oléiques signés AG son

https://lamaisondesalchimistes.com

Vous avez également la possibilité d'integrer les piments dans votre alimentation au quotidien avec la version seche de notre exclusivité Obsession Capsicum, un mélange de 26 piments du monde, réduit en poudre grossier que vous pouvez utiliser tel quel ou que vous pouvez réduire davantage en poudre dans un moulin à main.

AG_Obsession Capsicum en poudre

AG_Obsession Capsicum en poudre

 

Pour en commander c'est par ici :

Obsession Capsicum - Mélange de 26 piments du monde

Née d'une passion pour le genre Capsicum, Obsession Capsicum est un mélange de 26 piments du monde réunis dans un condiment haut en couleurs et en saveurs. Ce condiment sera un incontournable dans la cuisine des passionné(e)s de piments.

https://lamaisondesalchimistes.com

 

Faites vous du bien, faites-vous plaisir !

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17 septembre 2021

Phytothérapie - La Calendule

La Calendule - Calendula officinalis

 

materia medica_Calendula officinalis

Originaire du Bassin méditerranéen, la Calendule est cultivée en Europe depuis le douxième siècle et déployée aussi bien en cuisine que dans le domaine cosmétique et thérapeutique.

Propriétés thérapeutiques :

La calendule apartient à la grande famille des «officinales ». Ses propriétés sont en effet multiples et la rendent de ce fait particulièrement polyvalente en Phytothérapie.

  • antibactérienne - qui détruit des bactéries et empêche leur prolifération
  • antifongique - qui traite des infections causés par des champignons microscopiques et levures
  • anti-inflammatoire - qui combat une inflammation
  • anti-œdémateuse - qui favorise l'élimination de l'eau et du sel hors des tissus
  • antiparasitaire - qui traite les maladies dues aux parasites
  • antiphlogistique - qui facilite la lutte et la résorption d'une infection
  • antiseptique - qui lutte contre les infections de la peau et des muqueuses
  • antispasmodique - qui lutte contre certains types de spasmes musculaires de la musculature lisse ou involontaire au niveau digestif ou urinaire
  • antivirale - qui lutte contre les virus
  • astringente - qui resserre les tissus vivants
  • cholérétique - qui stimule la sécrétion de la bile
  • cicatrisante - qui favorise la cicatrisation
  • emménagogue - qui provoque ou régularise le cycle menstruel
  • immunostimulante - qui stimule le système immunitaire en induisant une activation ou en augmentant l'activité de l'un de ses composants
  • régénératrice - qui régénère
  • sédative - qui a une action dépressive sur le système nerveux central et qui entraîne un apaisement, une relaxation, une réduction de l'anxiété
  • sudorifique - qui provoque la sudation
  • vulnéraire - qui guérit les blessures, les plaies
  1. La Calendule officinale est donc particulièrement efficace pour toutes sortes de problèmes de peau et de muqueuses tels que les varices, les ulcères variqueux, les abcès dans la bouche, la gingivite, les crevasses, les coups de soleil, irritations dues à un appareil d’orthodontie, l'acné, les démangeaisons, les plaies qui guérissent mal. Là où il y a irritation ou inflammation on l'utilise sous forme de compresse tiède.
  2. En interne, elle agira efficacement sur les ulcères gastriques et duodénaux, syndrome du côlon irritable, hémorroïde.
  3. La calendule peut aussi être utilisée lors de problèmes de champignons, en interne ou externe (pied d’athlète, herpès labial ou génital, vaginite, candidose).
  4. Ses propriétés emménagogues aideront à déclencher les menstruations qui tardent. Boire une à deux tasses de tisane de pétales de calendule par jour une semaine avant les menstruations favorise leur venue, régularise le flot et le cycle, et calme les douleurs.
  5. Bain oculaire : infusée et utilisée sous forme de bain pour les yeux, la calendule  renforce la vue, calme les inflammations et est très utile en cas de conjonctivite.

Applications culinaires : Les pétales de cette officinale peuvent remplacer le safran et colorent les ingrédients de sa jolie couleur orangée. Notre extrait oléique de Calendule officinale aux saveurs aromatiques subtiles s'utilise en fin de cuisson et hors cuisson et s'inscrit dans une approche alimentaire axée sur le bien-être et l'entretien du capital santé. La calenduline étant liposoluble confère à cette huile sa jolie couleur si typique et appétissante lorsqu'on en nappe ses ingrédients cuits d'un filet de cet extrait oléique.

AG_Extrait oléique gastronomique de Calendule

Huiles gastronomiques signées AG

Applications cosmétiques : Infusées et utilisées sous forme de lotion asringente, la calendule ressere les pores dilatées du visage, elle nourrit la peau tout en la nettoyant et élimiune taches et points noirs tenaces.

Utilisations

  • En interne : On utilise la fleur entière ou juste les pétales de calendule pour faire une infusion (1 c. à thé de fleur par tasse d’eau frémissante, deux à trois fois par jour).
  • En externe : On l'utilise sous forme de compresse, d'huile ou d'onguent

 

Précautions : les femmes enceintes devraient éviter la calendule enraison de ses propriétés emménagogues.

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