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12 avril 2019

Le prétendu Cancer de la peau

On peut diviser les Cancers de la peau en 2 catégories principales :

  • les non-mélanomes et
  • les mélanomes.

Les non-mélanomes : les carcinomes

Le terme « carcinome » désigne les tumeurs malignes d’origine épithéliale (l'épithélium est la structure histologique constitutive de la peau et de certaines muqueuses).

Le carcinome est le type de Cancer le plus souvent diagnostiqué chez les caucasiens. On en parle relativement peu, car il entraîne rarement un décès. De plus, il est difficile d’en faire le recensement des cas.

  • Le carcinome basocellulaire et le carcinome spinocellulaire ou epidermoide sont les 2 formes les plus courantes de non-mélanomes. Ils surviennent habituellement chez les personnes âgées de plus de 50 ans. Le carcinome basocellulaire constitue à lui seul environ 90 % des Cancers de la peau. Il se forme dans la couche la plus profonde de l’épiderme. Chez le caucasien, le carcinome basocellulaire est non seulement le plus fréquent des Cancers cutanés, mais le plus fréquent de tous les Cancers, représentant en France 15 à 20 % de tous les Cancers. La malignité du carcinome basocellulaire est essentiellement locale (il n'entraîne quasiment jamais de métastases, des tumeurs secondaires qui se forment à distance de la tumeur d’origine, après que des cellules cancéreuses se sont dissociées de celle-ci), ce qui le rend très rarement mortel, cependant son diagnostic trop tardif, notamment sur des zones périorificielles (yeux, nez, bouche…) peut être mutilant, engendrant de larges pertes de substance cutanée.
  • Le carcinome spinocellulaire ou épidermoide est un carcinome développé au dépens de l'épiderme, reproduisant l'aspect des cellules kératinisées. En France, les carcinomes epidermoides viennent en deuxième position parmi les Cancers cutanés et ils représentent environ 20 % des carcinomes. Les carcinomes épidermoides peuvent donner des métastases mais cela est assez rare et seuls 1 % des patients atteints de carcinome épidermoide meurent de leur Cancer.

Il existe d'autres types de carcinomes (annexiel, métatypique…) mais ils sont assez exceptionnels

Les mélanomes

On donne le nom de mélanomes aux tumeurs malignes qui se forment dans les mélanocytes, les cellules qui produisent la mélanine (un pigment) et qui se trouvent notamment dans la peau et les yeux. Ils se manifestent habituellement par une tache noirâtre.

Avec 6 300 nouveaux cas estimés au Canada en 2015, le mélanome représente le 7e Cancer le plus fréquemment diagnostiqué au pays. Les mélanomes peuvent survenir à tout âge. Ils font partie des Cancers qui peuvent progresser rapidement et générer des métastases. Ils sont responsables de 75 % des décès causés par un Cancer de la peau. Heureusement, s’ils sont découverts tôt, ils peuvent être traités avec succès.

Note. Autrefois, on croyait qu’il pouvait exister des mélanomes bénins (des tumeurs bien délimitées qui ne risquent pas d’envahir l’organisme) et des mélanomes malins. On sait maintenant que tous les mélanomes sont malins.

Causes

  • L'exposition aux rayons ultraviolets du soleil est la principale cause de Cancer de la peau.
  • Les sources artificielles de radiations ultraviolettes (lampes solaires des salons de bronzage) sont également en cause. Les parties du corps couramment exposées au soleil sont les plus à risque (visage, cou, mains, bras). Cela dit, un Cancer de la peau peut se former n'importe où.
  • Dans une moindre mesure, le contact prolongé de la peau avec des produits chimiques, surtout dans le cadre d’un travail, peut augmenter le risque d’être atteint d’un Cancer de la peau.

Coups de soleil et expositions fréquentes : attention!

L’exposition aux rayons ultraviolets a des effets cumulatifs, c’est-à-dire qu’ils s’additionnent ou se combinent au fil du temps (la peau n'oublie pas). Les dommages à la peau commencent en bas âge et, même s’ils ne sont pas visibles, s’amplifient tout au long de l’existence. Les carcinomes (non-mélanomes) sont surtout causés par des expositions fréquentes et continues au soleil. Les mélanomes, pour leur part, sont surtout provoqués par des expositions intenses et de courte durée, surtout celles qui provoquent des coups de soleil.

Quelques chiffres

  • Dans les pays où la majorité de la population a la peau blanche, les cas de Cancers de la peau risquent de doubler entre l’an 2000 et l’an 2015, selon un rapport de l’Organisation des Nations unies (ONU)1.
  • Au Canada, il s’agit du type de Cancer dont la fréquence s’accroît le plus rapidement, avec une hausse de 1,6 % chaque année.
  • On estime que 50 % des gens de plus de 65 ans auront au moins un Cancer de la peau avant la fin de leur vie.
  • Le Cancer de la peau est la forme la plus fréquente de Cancer secondaire : on entend par là qu’une personne ayant ou ayant eu un Cancer a plus de risques d’en avoir un autre, généralement un Cancer de la peau.

Diagnostic

C’est d’abord un examen clinique qui permet au médecin de savoir si la lésion est susceptible d’être cancéreuse ou non.

  • Dermoscopie : il s'agit d'un examen avec une sorte de loupe appelée dermoscope, qui permet de voir la structure des lésions cutanées et d'affiner leur diagnostic.
  • Biopsie : Si le médecin soupçonne un Cancer, il prélève un échantillon de peau à l’endroit de la manifestation suspecte, dans le but de la soumettre à une analyse de laboratoire. Cela lui permettra de savoir si les tissus sont bel et bien cancéreux et cela lui donnera une idée de l’état de progression de la maladie.
  • Autres tests : Si la biopsie révèle que le sujet est atteint de Cancer, le médecin demandera d’autres tests pour évaluer de façon plus approfondie le stade de progression de la maladie. Les tests permettent de savoir si le Cancer est encore circonscrit localement ou s’il a commencé à se répandre à l’extérieur des tissus cutanés.

Approche mycothérapeutique :

En mycothérapie, de nombreux champignons sont connus pour leurs propriétés anti-tumorales et immunistimulantes. Ils diminuent les capacités invasives des tumeurs qui ne peuvent ainsi plus pénétrer les tissus normaux. Ils limitent la prolifération des cellules tumorales et favorise leur mort naturelle (apoptose).

materia-medica_MYCOTHÉRAPIE

Articles sur la mycothérapie :

 

Mycothérapie - les champignons, armes de pointe contre le cancer - materia-medica

Les champignons comme le , le , l'enokitake, sont des aliments surtout prisés en gastronomie pour leur saveur extraordinaire. Mais ces champignons peuvent aussi jouer un rôle de premier plan dans la prévention du cancer, notamment celui de la prostate. Coup d'œil sur les propriétés anticancéreuses de ces végétaux hors du commun...

http://materiamedica.canalblog.com

 

Mycothérapie - La phytothérapie " non verte " - materia-medica

On dit qu'ils seront à l'origine d'un véritable renouveau de la pharmacopée mondiale au cours de ce siècle. Les experts parlent même d'une " révolution non-verte ". Les champignons sont des êtres vivants tout à fait singuliers : ce ne sont ni des végétaux, ni des animaux.

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La Mycothérapie - c'est quoi ? - materia-medica

Demander à la convention médicale revient à demander à un triangle d'expliquer un carré quand pour lui quatre côtés sont inexplicables. La mycothérapie est une science médicinale exploitant les mycètes, les champignons, les moisissures. Un champignon disposant de propriétés pour lesquelles une efficacité dans le cadre de la prévention et de la thérapie de soutien ou de traitement chronique est revendiquée est un champignon médicinal.

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