Que ta nourriture soit ta seule médecine
Fastfood vs Slowfood
La différenciation est bien plus complexe que de mettre en balance un hamburger et une pomme
C'est un peu comme voir et regarder ! L'un se fait par habitude, l'autre va de pair avec une certaine application et un certain raffinement. L'un exige du temps, l'autre n'est qu'un passe-temps. L'un demande un investissement personnel dans un espace-temps, l'autre n'est qu'un espace tampon pour meubler le temps. L'un se fait de manière attentive et attentionnée, l'autre se fait quasi automatique, l'un est synonyme de goût, l'autre de «dé-gout».
Le fastfood signifie «manger vite», mais pas seulement : les aliments utilisés dans ce genre de mets sont préparés de manière rapide pour ensuite être avalés de manière rapide ! Et pour être avalés de manière rapide, il faut des aliments de consistance molle, faciles à mâcher et à avaler. Le service est rapide et dès qu'on a payé son plateau, on n'existe déjà plus aux yeux des serveurs, faut «vite» débarrasser pour laisser place au prochain...la nourriture et le service en chaîne sont de véritables fardeaux pour l'humain et la gestion de ressources, car la chaîne d'approvisionnement, la mise en ouvre, la cuisson et le service se doivent être rapides et efficaces et perdent ainsi en qualité. Préparés souvent dans avec des ingrédients de mauvaise qualité, l'organisme en pâtit tout particulièrement car ces aliments sont «vides» et d'aucun intérêt nutritionnel pour l'être humain. Accompagnés de surcroît de sodas industriels - dites à la fontaine - ces boissons sont elles aussi préparées à la hâte avec des mélanges instantanées auxquelles sont ajoutées de l'eau puis du gaz pour les rendre pétillantes et «meilleures». Un plat consommé dans un fastfood est avalé en moins de 15 minutes, ce qui nous ramène inexorablement à la notion de la satiété - qui correspond au terme extrême du rassasiement : c’est une sensation que l’on ressent après avour mangé, quand on n’a plus faim et qui provoque normalement l’arrêt de la prise alimentaire. Le centre de l’appétit et de la satiété est l’hypothalamus, une glande située dans le cerveau. La sensation de rassasiement intervient lorsque le cerveau reçoit les signaux de satiété. Ils augmentent au fur et à mesure que l’individu se nourrit et peuvent être de différents types :
- Sensoriels : des récepteurs intrabuccaux (dents, langue, palais, muscles, ligaments) permettent de ressentir l’aspect, l’odeur, la texture et le goût de l’aliment et vont envoyer au cerveau un influx nerveux.
- Digestifs : l’entrée des aliments dans l’estomac provoque la distension des mécanorécepteurs qui vont ensuite transmettre un message au système nerveux central.
- Hormonaux : l’arrivée des aliments dans le tube digestif va également induire la sécrétion de différentes hormones qui jouent un rôle sur la satiété : la leptine, l’insuline et la cholécystokinine. Leur libération dans le sang réduit la prise alimentaire en envoyant, via le nerf vague, le message de satiété au cerveau.
- Enfin, le temps de contact entre les nutriments et les cellules de l’intestin grêle prolonge la durée de la satiété.
Il existe dans l’hypothalamus ventro-médian des populations de neurones qui ont besoin d’histamine, un neurotransmetteur sécrété suite à la mastication, pour communiquer et transmettre le message de satiété. 15 à 20 minutes après le début du repas c’est-à-dire après le début de la mastication, l’histamine arrive jusqu’à l’hypothalamus et commande au cerveau d’arrêter de manger. Nous allons ainsi terminer le repas et la prise alimentaire sera inhibée pour une certaine durée, dépendante de la composition du repas. (lanutrition.fr). Ce processus ne peut pas être déclénché par une aproche de «fastfood», car la mastication étant quasiment inexistante, la prise de répas dans une ambiance sans cesse «sur le pouce» et à la hâte et la composition des ingrédients de faible qualité les messages de satiété envoyés à notre cerveaux présentent donc des lacunes qui nous font oublier cette sensation de rassasiement. Nous mangeons davantage, plus sucré plus salé pour combler ce «vide nutritionnel».
Le slowfood, quant à lui est synonyme de temps, d'application, d'ingrédients de choix et d'attention pour sélectionner les ingrédients, pour les préparer, pour les cuire, pour les dresser sur un plat et pour les déguster dans une ambiance agréable, à l'abri du stress et de tout influence nocive telles que le bruit, les gens sur les nerfs et peu respectueux, voire même frustrés, à l'abri de déchets qui bordent les sorties des restaurants fastfood. L'acte de se nourrir devient alors un instant de bien-être, car on donne à son corps des aliments lui permettant de maintenir son capital santé.
Donner à son corps l'essentiel et notamment des aliments naturels et non transformés pour qu'il puisse fonctionner correctement lui permet d'évincer un bon nombre de dysfonctionnements dus directement à la mal-bouffe. En effet, cette liste ne cesse de s'allonger et les lobbies pharmaceutiques sont ravis face à tous ces «maladies» qu'il faut bien entendu entretenir !!!
- maladies de la peau
- maladies du foie
- maladies du rein
- maladies du système cardiaque
- allergies
- sur-poids
- diabète
- dysfonctionnement du pancréas
- cancer
- dépression
- insomnie
- hyperglycémie
- haute-pression
- maladie d'Alzheimer
- Parkinson
- obésité morbide
- dysfonctionnement hormonal
- maladie de Crohn
- hémorroïdes
- rétention d'eau
- caries
- infertilité
- constipation
- diarrhée
- dysfonctionnements de la thyroïde
- hyperactivité
- comportement agressif
- insomnie
- fatigue chronique
- tremblements
- urticaires
- kystes
- dégénérence
- troubles digestifs
- malformations congénitales
- effets mutagènes
- problèmes de croissance
- crampes
- irritation de bronches
- nausées
- anorexie
- boulimie
- vomissements
- infections urinaires
- essoufflements
- vertiges
- problèmes menstruels
- perte de cheveux
- cancer colorectal
- etc, etc. etc.
Si on croit qu'une de ces maladies se manifeste du jour au lendemain sans signe précurseur et ben on est très mal informé. Un dysfonctionnement n'est jamais le fruit du hasard, mais le fruit d'un mauvais entretien de son corps et avant tout le résultat direct de la mal-bouffe : les aliments industriels et supertransformés en sont les premiers responsables. Enrichis de substances chimiques, artificielles de toute sorte, l'industrie alimentaire tente d'éduquer notre goût et notre approche organoleptique. Pire, elle nous éloigne de l'aliment naturel, dictant les normes et caractéristiques telles que :
- fruits à la peau bien luisante (enduits de cires toxiques)
- saumon d'élévage de couleur orange vif (les saumons d’élevage sont nourris à l'aide de croquettes à base d’huile, de chair de petits poissons (harengs et anchois), de gluten de maïs, de soja, de graisse de poulet et de levure génétiquement modifiée. Dans ces granulés, on trouve aussi de l’astaxanthine souvent de source artificielle. Ces pigments constituent l’élément le plus cher de l’alimentation du saumon, pouvant représenter jusqu'à 20% de ce coût.
- jambon rose (enrichi de E250 et de nitrite)
- brioche moelleuse (acides gras trans, sucres raffinés)
- pain mou (acides gras trans)
- jus de fruits aux couleurs vives (colorants artificiels, exhausteurs de goût)
- huiles alimentaires translucides de couleur jaune-doré (huiles soumises à un traitement chimique)
- arômes artificiels (c.f. tabelau ci-dessous)
- colorants artificiels (c.f. tableau ci-dessous)
- exhausteurs de goût (c.f. tableau ci-dessous)
- plats surgelés (riche en sucres raffinés et en sel, en conservateurs et en colorants artificiels)
- crevettes charnues dite « frelatées » (contenant de gels industriels injectés manuellement)
- nuggets à la chair réconstituée (contenant des «déchets» alimentaires issus de la transformation de la viande)
- simili-viandes (majoritairement à base de porc, le simili-poulet est composé des ingrédients suivants : dinde séparée mécaniquement, substances laitières modifiées, lactate de potassium, fécule de pomme de terre, amidon de maïs modifié, farine de maïs jaune, lactose, nitrite de sodium, caramel artificiel, shortening d’huile de fèves de soya, inosinate disodique et guanylate disodique, saveurs artificielles, saveurs artificielles de fumée)
- jambons industriels (contiennent de l'amidon, de la gélatine nitrate, du nitrite et de l’acide ascorbique (vitamine C), qui garantissent une belle couleur rouge-rosé. Les acides alimentaires et les antioxydants prolongent quant à eux la durée de conservation. Et certains jambons contiennent des polyphosphates, des épaississants et des arômes artificiels.
La normalisation dans ce domaine dicte l'aspect, le goût et la consistance d'une denrée alimentaire, influe par conséquence l'expérience organoleptique du client final et l'éduque en même temps pour garantir sa fidélisation.
MANGER : tout un processus sophistiqué
Si on comprend le processus de «manger» et sa signification pour l'organisme, on comprend aussi le côté «gavage» de certains approches alimentaires :
« Les aliments que nous ingérons sont généralement constitués de grosses molécules telles que les protéines, les lipides et les glucides. L’appareil digestif se compose de plusieurs organes, qui ont chacun un rôle spécifique à jouer dans le processus de digestion, d’absorption et d'élimination des déchets du corps. Chacun d'eux joue un rôle spécifique dans le processus de digestion et d'absorption. » (A. Vogel)
La bouche : le processus de fractionnement de la nourriture commence dans la bouche, par la mastication.
La salive s’incorpore aux aliments au cours de cette première étape du processus digestif. Lorsqu’on mange, la bouche envoie des «messages chimiques » à l’estomac pour l’avertir de l’arrivée prochaine d’aliments. Lorsque l’on mange trop vite ou que l’on mâche la bouche ouverte, nous pouvons avaler de l’air, une des causes de formation de gaz et ballonnements. La solution est simple, il suffit de manger plus lentement. Les signaux de satiété peuvent prendre jusqu'à 20 minutes pour informer le cerveau et ainsi réfréner l'appétit. De nombreux experts en perte de poids croient que manger lentement aide à éviter les excès de table. Manger trop rapidement et ne pas prendre le temps de bien mastiquer fait en sorte que les aliments arrivent dans l’estomac avant que l’acide gastrique (HCl) et les enzymes digestifs aient été sécrétés pour les digérer. Les enzymes n’ayant pas eu suffisamment de temps pour bien faire leur travail, les protéines partiellement digérées causent des ravages en poursuivant leur route le long du tube digestif. L’acide gastrique arrive alors trop tard sur les lieux et porte un dur coup à la paroi stomacale, provoquant une indigestion et favorisant l’apparition d'ulcères.
L’oesophage: l’oesophage est un conduit reliant la bouche à l’estomac.
Les aliments se déplacent dans l’oesophage grâce à un mouvement de contraction appelé péristaltisme.
Le reflux gastro-oesophagien est une inflammation causée par le reflux des sucs gastriques de l’estomac dans la partie inférieure de l’oesophage. Il s’ensuit une irritation, une inflammation et une ulcération de l’oesophage que l’on nomme oesophagite peptique.
L'estomac: c’est principalement dans l’estomac qu’a lieu la digestion.
Pendant les quelques heures que séjourne la nourriture dans l’estomac, les protéines sont peu à peu digérées. À la fin du processus, les aliments auront pris une forme liquide. Le principal agent responsable de la digestion est la pepsine, une enzyme dont la fonction est de digérer les protéines. Chez les tout-petits, la chymosine est une autre enzyme importante de l’estomac qui agit sur les protéines du lait. C’est la paroi stomacale qui sécrète ces deux enzymes.
Pour accomplir leur travail, les enzymes digestives ont besoin d’un milieu acide que leur procure l’acide chlorhydrique (HCl), également sécrété par la paroi stomacale.
Si l’organisme ne produit pas suffisamment d’acide gastrique, la nourriture n’est pas acidifiée comme elle le devrait et les enzymes digestives ne sont pas en mesure d’agir correctement. La situation s’envenime si les muscles de la paroi stomacale ne travaillent pas assez fort pour mélanger les sucs digestifs avec les aliments. C’est ce qui cause parfois cette impression d’avoir une masse compacte dans l’estomac.
Dans certain cas, le muscle situé à l’entrée de l’estomac (le sphincter oesophagien, dont la fonction est d’empêcher les aliments de rebrousser chemin) perd de son tonus, permettant ainsi à l’acide gastrique de remonter dans l’oesophage. Ce phénomène de reflux gastrique est souvent appelé «brûlure d’estomac».
Le foie: il endosse plusieurs processus chimiques
Dans l’appareil digestif, son rôle est de sécréter la bile dans l’intestin grêle. La bile a une fonction clé pour la digestion et l’absorption des matières grasses.
Le stress, les abus alimentaires, l’alcool, les médicaments et le manque de fibres sont particulièrement néfastes à bonne santé du foie. Un manque de fibres diminue l’efficacité du foie à éliminer les toxines, puisque les fibres servent de véhicules pour les faire sortir. D'où l'importance d'éviter les aliments transformés et consommer le plus possible des aliments à leur état naturel.
Les calculs que l’on appelle parfois « pierres » parce qu’ils ressemblent à de petits cailloux, peuvent causer des coliques et la jaunisse. Les symptômes les plus communs sont: douleur (légère ou intense) sous les côtes du côté droit et qui peut monter jusque dans l’épaule droite ou dans le dos, nausées, fièvre avec frissons, peau jaune qui démange et indigestion.
Le pancréas: il sécrète un mélange d’enzymes
Le pancréas sécrète un mélange d’enzymes servant à la digestion des protéines, des lipides et des glucides, soit le trypsinogène, l’amylase et la lipase.
Intestin grêle
Les dernières étapes de la digestion chimique se produisent dans l’intestin grêle, où tous les nutriments présents dans la nourriture sont absorbés. Long de quelque 6 mètres, l’intestin grêle se divise en trois parties : le duodénum, le jéjunum et l’iléum. La sécrétion des enzymes digestives dans l’estomac provoque habituellement la production de substances chimiques par le pancréas et le foie. Si l’estomac ne digère pas bien, la production de sucs pancréatiques et de bile peut accuser un retard. L’intestin grêle à son tour n’assimile pas correctement la nourriture, ce qui entraîne une mauvaise absorption des nutriments ou, pire encore, des carences nutritives – et ce, même si l’on mange les meilleurs aliments qui soient.
Le gros intestin
Finalement, le gros intestin se charge de compléter la digestion. Il fait environ 1,5 mètre de long et comporte aussi trois sections appelées caecum, côlon et rectum. L’eau y est absorbée et les déchets qui restent forment les selles, lesquelles seront finalement expulsées du corps.
La sécrétion de la bile déclenche le mouvement péristaltique qui facilite le déplacement des déchets dans le gros intestin avant qu’une trop grande quantité d’eau soit absorbée. Sinon, les selles deviennent sèches, dures et difficiles à évacuer – et c’est alors la constipation.
Les matières fécales qui demeurent bloquées dans le gros intestin ont tendance à se putréfier et à fermenter, entraînant ballonnements, flatulences et inconfort général. Les toxines qui auraient dû être éliminées risquent de pénétrer à nouveau dans le flux sanguin et de retourner au foie. Les problèmes de peau et la fatigue sont quelques-uns des symptômes du fardeau supplémentaire qui est ainsi imposé à cet organe déjà fort sollicité. (A.Vogel)
Si l'appareil digestif est confronté à des aliments «vides», supertransformés, mal préparés et enrichis de substances chimiques qui s'avèrent toxiques à long terme pour l'organisme, il ne peut plus effectuer sa tâche primaire qui est de nourrir l'organisme pour son bon fonctionnement et pour maintenir son plein potentiel de santé. Pire encore, il doit se protéger de certaines substances hautement nocives, ce qui le met à rude épreuve. Incapable de se débarrasser de grandes quantités de substances chimiques, l'organisme les stocke dans les émonctoires ou les remet en circuit le temps d'avoir éliminés les résidus. Imaginez donc le temps que cela prend pour une personne qui se nourrit principalement de produits industriels supertranformés.
Une mauvaise alimentation à long terme vous rendra forcement malade.
- Les calories dites «vides» vous gardent en permanence dans un état de d'«hypoglycémie», car le corps n'est pas capable de fournir l'énergie nécessaire à sa simple survie ! Ces calories vides attisent notre faim et nous font manger davantage. Résultat : le corps stocke les calories vides, car plutôt de les gaspiller il prefère les mettre de côté ce qui fait augmenter la masse graisseuse.
- Les produits 0 calories sont enrichis d'aspartame, plusieurs études ont démontré la néfasticité de ce fléau : migraines, allergies, sclérose en plaque, cancers, troubles neurologiques, crises d'épilepsie, prise de poids, troubles comportementaux ne sont que quelques dysfonctionnements directement liés à ce produit (boissons rafraîchissantes, yaourts, gâteaux, substituts de repas, chocolats, friandises, etc.)
- Les gras trans artificiels : dérivés gras, dans lequel l'hydrogène est ajouté à de l’huile végétale liquide pour la rendre plus solide. Cette matière grasse utilisée dans la plupart de préparations industriels, gâteaux sucrés, pâtisseries, aliments frits, plat prêts-à-manger, denrées alimentaires supertransformées, pains blancs, pains de mie, etc. et hautement nocif pour l'organisme est source de nombreuses maladies cardiovasculaires et dysfonctionnements métaboliques : obésité, dysfonctionnements véineux, diabète, maladies de la peau, maladies du foie et du pancréas.
- Sodas sucrés : l'organisme humain est constitué pour boire de l'eau. Les organes se servent pour accomplir leurs tâches, l'eau est indispensable à la vie tout court. Les sodas quant à eu ne désaltèrent pas, pire, ils attisent la soif. Le sucré engendre le sucré, nous rendant incapable de résister à ces boissons qui cachent de nombreux pièges. Les sodas contiennent en moyenne 100 g de sucre par litre, soit 20 g par verre (l’équivalent de 4 morceaux de sucre). C'est une quantité bine trop élevée par rapport aux recommandations de l’OMS qui préconise de ne pas dépasser 50 g de sucre par jour. Mais, lorsque l’apport alimentaire en sucre est supérieur aux besoins, l’excédent doit être stocké. Il est d’abord mis en réserve par le foie et les muscles sous forme de glycogène, mais la quantité stockable est rapidement limitée. Les graisses constituent alors une seconde forme de mise en réserve : les sucres sont transformés en triglycérides et stockés principalement dans les cellules adipeuses, surtout dans la zone abdominale. Aujourd'hui, il est avéré que le sucre des sodas est fortement impliqué dans les phénomènes de surpoids et d’obésité, d’autant plus qu’une étude réalisée sur des adolescents américains a montré une corrélation entre la consommation de soda et une mauvaise hygiène de vie : moins de 8 heures de sommeil par nuit, plus de 2 heures de télévision par jour et un manque d’activité physique. La consommation de soda ralentit le métabolisme : le corps brûle moins de graisses et dépense moins d’énergie, un autre facteur qui favorise la prise de poids. Les sodas incitent à manger davantage, augmentent le risque de diabète de type 2, ils renferment des ajouts - colorants et exhausteurs de goût - cancérigènes, ils favorisent la déminéralisation et par conséquence la formation de caries chez les plus jeunes en raison de l'acide phosphorique contenue dans la plupart des sodas pour maintenir le pH, ils sont responsables d'un trouble de comportement chez les jeunes notamment caractérisé par une attitude agressive, violente, dépressive, triste et par de problèmes d'attention et pour finir, ils augmentent le risque de crise cardiaque
- Ajouts alimentaires chimiques :
- les conservateurs (agents de conservation) empêchent la fermentation ou la putréfaction des aliments qui y sont sujet, ou encore le développement de bactéries, de moisissures et de levures ;
- les antioxydants contrent les phénomènes d’oxydation pouvant altérer les produits alimentaires ;
- les agents de texture améliorent et stabilisent la croissance des aliments.
Au Canada, plus de 500 additifs alimentaires sont autorisés, malgré le fait que bon nombre d’entre eux sont considérés comme étant néfastes pour la santé. Ils peuvent entraîner la formation de tumeurs cancéreuses, ils sont source de réactions allergiques, ils augmentent le risque d’hyperactivité chez les jeunes, ils augmentent le risque de diabète et de cardiopathie.
La nourriture doit prévaloir le médicament, ainsi Hippocrate disait déjà à son époque : « Que ton aliment soit ta seule médecine », et pour cela soit possible une denrée alimentaire se doit être :
- naturelle/bio (sans pesticides)
- de saison
- non-transformée par l'industrie
- en direct des producteurs
Dans un monde dans lequel le profit prime, est-il vraiment si difficile à comprendre que nous vivons dans une société qui entretient la maladie, prise en charge par un système de santé vraisemblablement efficace car soi-disant gratuite, et que le prix de cette gratuité est à la seule charge du consommateur qui contribue avec ses comportements alimentaires et de consommation à la pérennité du système hautement obsolète, dans lequel la maladie rapporte plus que la santé.
Vous êtes ce que vous mangez, c'est un fait. Votre organisme est le parfait reflet de vos habitudes et tendances alimentaires. Manger sainement et avec conscience est une philisophie de vie qui s'apprend et qui s'entretien et qui va de pair avec une sélection judicieuse et bienveillante des aliments que vous ingerez !