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12 juin 2019

Les préparations galéniques en Phytothérapie

La Phytothérapie a recours à de nombreuses préparations galéniques

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  • Alcoolat

Les alcoolats sont obtenus par dis­til­la­tion des principes act­ifs volatils con­tenus notam­ment dans les végé­taux après macéra­tion au con­tact de l’alcool (aux titres de 60, 80, voire 90°). Suiv­ant que l’on s’adresse à une ou plusieurs sub­stances, ils sont dit sim­ples ou composés. Les alcoolats sim­ples sont égale­ment appelés solutés alcooliques d’huiles essen­tielles et peu­vent être pré­parés par sim­ple solu­tion d’une HE dans de l’alcool à 90°.

Les alcoolats d’origine végé­tale peuvent être pré­parés suiv­ant les cas à par­tir de plantes fraîches ou de plantes sèches. Ils sont tou­jours incol­ores, inaltérables (si ils sont con­servés dans des fla­cons bien fermés) et volatils sans résidus.

La dif­férence entre les alcoolats et les tein­tures vient du fait que les pre­miers ne com­por­tent que des principes act­ifs volatils (HE ou pro­duits dérivés). Les tein­tures, elles, sont com­posées de pra­tique­ment tous les principes act­ifs des plantes cor­re­spon­dantes traitées.

  • Alcoola­ture

C'est un liq­uide obtenu par con­tact pro­longé, à par­ties égales, d’une plante fraîche dans l’alcool. Il s’agit, si l’on peut dire, de tein­tures qui au lieu d’être pré­parées avec des plantes sèches, le sont avec des plantes fraîches. En réal­ité et pour être pré­cis, ce sont des pré­pa­ra­tions résul­tant de l’action dis­solvante de l’alcool sur des drogues fraîches. En effet, la dessi­ca­tion serait sus­cep­ti­ble de priver celles-ci, en par­tie ou en total­ité, de leur activ­ité. On utilis­era de l’alcool à 80 ou même à 95°. On pourra même en cer­tains cas, utikliser un alcool bouil­lant qui réalis­era donc en même temps une sta­bil­i­sa­tion du pro­duit obtenu.

  • Alcoolé (syn­onyme de tein­ture alcoolique)

C'est un lq­uide obtenu en faisant dis­soudre dans l’alcool (solu­tion, macéra­tion…) les principes act­ifs de sub­stances médicinales.

Les tein­tures de sub­stances végé­tales sont au cinquième (une par­tie de sub­stance pour cinq parties d’alcool). Les tein­tures de sub­stances ani­males sont au dixième.

  • Bains

Les bains thérapeu­tiques généraux ou locaux (pieds, mains, siège) sont très util­isés en phy­tothérapie. Les plantes, ou leurs essences, ser­vent à pré­parer des bains com­posés que l’on prend, en général, chauds, 32°C et au-delà. Très chauds, ils fatiguent beau­coup, aussi ne doivent-ils jamais dépasser un traitement d'une durée de 20 minutes. Pour un bain com­plet d’adulte, 500g de plantes sont néces­saires, 250g pour un grand enfant, sauf spé­ci­fi­ca­tion dif­férente. Un bain se pré­pare en 2 temps : tout d’abord l’infusion ou la décoc­tion con­cen­trée de la plante dans 3 ou 4l d’eau, puis le tamis­age de cette pré­pa­ra­tion qui sera ver­sée dans le bain au moment de l’emploi. Les bains de mains ou de pieds sont dans la plu­part des cas, révul­sifs ou déri­vat­ifs ; ceux de pieds soignent aussi l’excès de sudation.

  • Cérat

Mélange de cire blanche et d’huile d’amandes douces, on y rajoute divers pro­duits actifs

  • Cure de printemps

Les cures de print­emps sont des cures répara­tri­ces qui ont pour but de dés­in­tox­i­quer l’organisme en le forçant à élim­iner ses tox­ines. Elles durent 3 semaines, à rai­son de 4 à 6 grandes tasses de pré­pa­ra­tion par jour dont une à jeun et une au coucher. Les plantes agis­sent par leurs pro­priétés diuré­tiques, lax­a­tives, sudori­fiques ou stim­u­lantes, sur les reins, foie, intestin, peau

  • Décoc­tion

Elle sera priv­ilégiée pour toutes les par­ties de plantes dures, comme les écorces, les par­ties souter­raines, la plu­part des fruits et cer­taines feuilles. Ici on s’adresse aux par­ties dures de la plante que l’on met dans l’eau puis on porte à ébul­li­tion. Et au con­traire de l’infusion, on main­tient la plante à ébul­li­tion pen­dant un temps vari­able. Les décoc­tés seront obtenus avec con­cen­tra­tion de 2 à 7% mais pour­ront attein­dre en util­i­sa­tion externe (der­ma­tolo­gie, gyné­colo­gie) 10, 20 et même 30% (bains de siège par exem­ple). Pré­parer un décocté de 2 à 7% sig­ni­fie de 4 à 14g de plante pour 200ml (1 tasse) La durée oscillera entre 5 et 15mn (quand ce temps sera dépassé, nous par­lerons d’un décocté avec réduction)

  • Décoc­tion — Infusion

Elle con­cerne seule­ment les tisanes com­posées dans lesquelles coex­is­tent à la fois des par­ties dures et des plantes déli­cates. Pour ces dernières, on ter­min­era en les lais­sant infuser après les avoir ajoutées à la fin de la décoc­tion : on verse le décocté bouil­lant sur les par­ties plus fragiles.

  • Dilu­tion

La dilu­tion est une étape essen­tielle de la pré­pa­ra­tion des médica­ments homéopathiques. Elle con­siste en une dilu­tion de tein­ture mère, con­tenant un principe actif connu pour sa tox­ine pro­duisant des symp­tômes ressem­blant aux symp­tômes car­ac­téris­tiques de mal­adies réper­toriées, dilu­tion par un solvant ( eau ou éthanol) et pour aboutir à des dilu­tions pour lesquelles plus aucune molécule de la tox­ine n’est présente dans la solu­tion. Les homéopathes con­sid­èrent que les pré­pa­ra­tions diluées sont sus­cep­ti­bles de con­tre­car­rer les symp­tômes de la mal­adie présen­tant les mêmes symp­tômes que ceux provo­qués par la tox­ine présente dans la teinture-mère et donc de soigner selon un principe datant de l’antiquité grecque ; « sim­ilia sim­ilibus curan­tur », c’est à dire soigner par les sem­blables. La pre­mière dilu­tion util­isée par Samuel Hah­ne­man, s’exprime en DH (au dix­ième) ou le plus sou­vent en CH (cen­tési­male hah­ne­mani­enne), au cen­tième. Elle s’effectue en prenant 1 vol­ume de la teinture-mère et en com­plé­tant avec 99 vol­ume de solvant. On obtient ainsi une dilu­tion à 1CH=1%=0,01 rarement pre­scrite. La quan­tité de matière active ini­tiale est donc sim­ple­ment divisée par 100. On répète l’opération en prenant 1 vol­ume de la solu­tion à 1CH et en com­plé­tant avec 99 vol­umes de solvant pour obtenir 2CH. La quan­tité de matière ini­tiale est donc divisée par 10 000 en com­para­i­son de celle de la dilu­tion initiale.

  • Elixirs

Ce sont des pré­pa­ra­tions à la fois alcoolisées et sucrées.

  • Extraits

Les extraits sont des médica­ments offic­in­aux résul­tant de l’évaporation, jusqu’à con­sis­tance flu­ide, molle ou sèche, d’un suc ou d’une solu­tion obtenue en trai­tant une sub­stance végé­tale par un véhicule vapor­is­able (liq­uide ayant la fac­ulté de se mélanger à la plante et de s’évaporer tel que l’éther, l’alcool, l’eau, ou un mélange des ces solvants). Matière pre­mière : poudre d’une plante ou d’une par­tie de plante.

Procédés d’extraction

  1. Macéra­tion : drogue + solvant à froid
  2. Diges­tion : drogue + solvant à une tem­péra­ture inférieure à celle de l’ébullition
  3. Décoc­tion : drogue + solvant amenés à ébullition
  4. Infu­sion : drogue + solvant après qu’il ait été porté à ébul­li­tion, et sans main­tenir celle-ci
  5. Lix­ivi­a­tion : pas­sage plus ou moins rapide d’un solvant froid ou chaud, au tra­vers d’une poudre végétale

L’extrait s’obtient par éva­po­ra­tion à l’air libre, par éva­po­ra­tion en étuve dans le vide, et sous forme de brouil­lard dans le cas d’une nébulisation

 - Extrait flu­ide

Liq­uide obtenu en trai­tant une drogue par plusieurs fois son poids d’eau ou d’alcool et en l’évaporant jusqu’à ce que son poids soit celui de la drogue utilisée

 - Extrait hydro­gly­col­ique : Extrait obtenu par un procédé orig­i­nal per­me­t­tant de préserver l’intégrité des principes actifs.

Ils con­tiennent :

- d’une part la frac­tion aro­ma­tique (HE et différents principes actifs)
- d’autre part la frac­tion hydrosol­u­ble (tanins, acides aminés, sels minéraux, oligo-éléments

 - Extrait mou

L’évaporation a été arrêtée lorsque le pro­duit avait la con­sis­tance visqueuse semblable au miel

 - Extrait oléique

On les appelle également huiles florales ou médicinales, les extraits oléiques sont composés de plantes médicinales fraîches, séchées, macérées dans des huiles végétales biologiques (olive, amande douce, colza, tournesol). Leur utilisation est interne et externe 

  • Gel

Avec le développe­ment des gels hydro­gly­col­iques, nous nous retrou­vons avec une arme thérapeu­tique remar­quable par se con­cen­tra­tion en principes act­ifs et corol­laire­ment son effi­cac­ité thérapeu­tique par la voie per­cu­tanée. La con­cen­tra­tion d’un gel (tou­jours à sur­veiller suiv­ant son orig­ine) doit cor­re­spon­dre pour chaque extrait à 50% de son poids de plante fraîche cor­re­spon­dante Ces gels se mélan­gent par­faite­ment à un gel neu­tre dans une pro­por­tion un peu inférieure à 50% (nous pré­con­isons dans nos for­mules 45% de gel et 55% de gel neu­tre de façon à avoir une tex­ture rel­a­tiveent plus ferme). Nous nous trou­vons pouur la pre­mière fois dans la tech­nique galénique, en présence de con­cen­tra­tions suff­isantes pour induire les effets thérapeu­tiques recher­chés et pas seule­ment au niveau local. Cette voie sem­ble celle de l’avenir en phar­ma­colo­gie. Très faciles à pré­parer, ne tachant pas puisque non-gras, ces gels ont un défaut impor­tant : leur con­ser­va­tion est limitée

  • Hydro­lat

Il s’agit d’entraîner par dis­til­la­tion les principes volatils con­tenus dans des poudres de végé­taux ou de par­ties de végé­taux (fleurs, som­mités fleuries ou ême par­ties de fleurs). La con­cen­tra­tion de ces hydro­lats va de 1 à 1/5ème puisque avec une par­tie de sub­stance on peut obtenir 1 à 5 par­ties d’hydrolat. La dif­férence entre hydro­lats et alcoolats réside dans le fait que les hydro­lats sont tou­jours plus odor­iférants que les alcoolats. en effet, les com­posants des HE étant plus ou moins sol­ubles dans l’alcool, tout se passe pour les alcoolats, comme si leur odeur était masquée. Dans les hydro­lats par con­tre, les HE se retrou­vent sim­ple­ment en sus­pen­sion dans de l’eau et ne per­dent donc pas leur car­ac­tère odor­iférant. Les hydro­lats gar­dent une odeur plus tenace que celle des alcoolats (éva­po­ra­tion plus impor­tante en milieu alcoolisé)

  • Intrait

Cette pré­pa­ra­tion con­cerne les plantes dont on craint qu’après leur récolte et par l’action de nom­breuses réac­tions chim­iques, les principes act­ifs con­tenus dans le végé­tal ne se trou­vent trans­for­més, ou même détru­its. Pour éviter ce phénomène, on fixe les principes naturels exis­tants, après la cueil­lette, par des vapeurs d’eau chaude qui « tuent » tous les fer­ments, cause de ces mod­i­fi­ca­tions. Après traite­ment de ces plantes ainsi sta­bil­isées et après éva­po­ra­tion, il restera un pro­duit, le plus sou­vent sol­u­ble, aussi bien dans l’eau que dans l’alcool à faible titre. C’est ce pro­duit, débar­rassé de toutes matières thérapeu­tique­ment inac­tives (sub­stances inertes, chloro­phylle, et fer­ments), qui sera finale­ment exploité, après mise en solu­tion, sous le nom d’intrait. Au départ de l’opération, les pro­duits obtenus que l’on peut qual­i­fier « d’extraits phys­i­ologiques végé­taux », se présen­tent comme des extraits pul­véru­lents de même com­po­si­tion que la plante fraîche, et peu­vent sup­porter les mêmes traite­ments que l’on fait subir aux drogues habituelles (extraits, ten­i­tures, etc… Pour obtenir un intrait, il ne restera plus qu’à met­tre en solu­tion dans le solvant appro­prié (alcool ou eau), l’extrait phys­i­ologique cor­re­spon­dant. Les plus con­nus sont les intraits de mar­ron d’inde et de valéri­ane. Mais il existe aussi des intraits de sauge, de gui, de colchique, etc…

  • Lotion

Ce sont des pré­pa­ra­tions aque­uses, par­fois légère­ment alcoolisées, qui con­ti­en­nent en solu­tion ou en sus­pen­sion, diverses sub­stances médica­menteuses et qui sont des­tinées à être appliquées sur la peau ou les muqueuses, donc surtout à usage dermatologique

  • Macérat gly­cériné

Jusqu’à ce que les phy­tothérapeutes s’intéressent à ces pro­duits végé­taux, ils étaient l’apanage exclusif de la gem­moth­érapie. Ils résul­tent de l’action dis­solvant de la gly­cérine dilués sur des tis­sus végé­taux en pleine crois­sance : bour­geons, jeunes pousses, radi­celles, écorce de tige ou de racine, semences, cha­tons et même glands. Ils cor­re­spon­dent au départ au 1/20ème de leur poids de plante sèche. Mais après les avoir fil­trés, ils sont dilués au 1/10ème dans un mélange eau/alcool/glycérine. C’est ce qu’on appelle la pre­mière dilu­tion déci­male hah­ne­mani­enne. 55 macérats sont délivrés en 1D (dilu­tion la plus active et non hépato-toxique), sauf vis­cum album délivré en 1C (tox­i­c­ité) (1D=dilution au dix­ième, 1C=dilution au cen­tième). A ce moment là, leur cor­re­spon­dance en plante fraiche devient presque insignifi­ante (1/200ème). Ceci va entraîner en phy­tothérapie (domaine du dosage pondéral lourd) des posolo­gies pou­vant sem­bler exces­sives, mais qui sont en réal­ité tou­jours inférieures, par exem­ple, à celles des extraits secs cor­re­spon­dants. En résumé la gem­moth­érapie est une méth­ode phy­tothérapique par­ti­c­ulière util­isant les macérats gly­cérinés de bour­geons ou autres tis­sus végé­taux frais

  • Nébu­lisat (syn. atomisat)

Méth­ode d’obtention d’extraits secs car­ac­térisé par un procédé extrême­ment rapide de dessi­ca­tion. La dif­férence essen­tielle par rap­port aux extraits secs réside dans le mode d’évaporation de l’alcoolature. Il s’agit d’une tech­nique spé­ciale qui con­siste à sécher un véri­ta­ble brouil­lard de par­tic­ules, émis par un atom­iseur à l’intérieur d’une cham­bre. La pul­véri­sa­tion est obtenue par l’écoulement du liq­uide, soit à patir d’une buse soit d’un disque tourant à une vitesste vari­ant de 8000 à 50000 tours. On utilise soit une solu­tion extrac­tive, soit une sus­pen­sion, soit une émul­sion. Les par­tic­ules en sus­pen­sion, après un temps de con­tact d’une frac­tion de sec­onde avec l’air pro­duit par un réchauf­feur et préal­able­ment fil­tré, retombent en poudre très fine et sont récupérés. Le titrage de ces nébu­lisats est sen­si­ble­ment le même que celui de l’extrait mou cor­re­spon­dant, l’eau étant ici rem­placée par une matière inerte.

  • Phy­to­stan­dard

Vari­ante des SPF (sus­pen­sion de plantes fraîches), les phy­to­stan­dards ont été élaborés par le même con­cep­teur (le Dr Jean). Le liq­uide est obtenu après cry­obroy­age de plantes fraîches au max­i­mum 24h après leur cueil­lette. L’extraction dans l’eau puis dans l’alcool est suivie d’une éva­po­ra­tion avec un min­i­mum d’air afin d’éviter l’oxydation et d’éliminer l’alcool. Mise en solu­tion gly­cérinée (tam­pon neutre).

  • Pom­made

Pré­parée avec les exip­i­ents ordi­naires, elle peut être réal­isée en util­isant des poudres, des extraits ou des par­ties de plante fraîche

  • Poudres

Ce sont des pré­pa­ra­tions sim­ples ou com­posées qui utilisent notam­ment une ou plusieurs par­ties de drogues végé­tales et dont la pré­pa­ra­tion se fait en deux temps : 1-pulvérisation, 2-tamisage. L’usage des poudre est dou­ble : 1-usage direct (gélules à ingérer) 2-usage indi­rect (pré­pa­ra­tion de nom­breuses autres formes galéniques : tein­tures, extraits…). A poids iden­tique, la con­cen­tra­tion en principes act­ifs d’une poudre de plante est bien moins impor­tante que celle d’un extrait sec de cette même plante

  • Sirops

Ces pré­pa­ra­tions se font à par­tir de sirop sim­ples mélangés à : une tein­ture, un infusé, une macéra­tion, une décoc­tion, une diges­tion, un extrait flu­ide, une lix­ivi­a­tion ou des sucs. Les sirop ont une grande impor­tance en phy­tothérapie, notam­ment dans les affec­tions broncho-pulmonaires.

  • Suc ou suc aqueux herbacé

Obtenu sim­ple­ment par écrase­ment au mortier avec ou sans eau, de par­ties végé­tales, suivi d’une filtration

  • Sus­pen­sion de plantes fraîches (SPF)

Ce sont des pré­pa­ra­tions de plantes fraîches effec­tuées grâce à un procédé orig­i­nal de con­ser­va­tion par le froid (l’azote liq­uide à –50°), suivie d’un broy­age sans élé­va­tion de tem­péra­ture et d’une mise en sus­pen­sion dans de l’alcool à 30° pour assurer leur con­ser­va­tion. Ce sont des alcoola­tures en sus­pen­sion, on peut con­sid­érer que l’alcool prend alors le relais pour la main­te­nance de cette intégrité. Avant chaque pré­pa­ra­tion ou avant chaque prise, agiter énergique­ment le fla­con. Il est recom­mandé au malade de met­tre sa dose dans de l’eau ou dans une tisane, d’agiter puis de boire, ce qui aura pour dou­ble avan­tage de ramener leur titre alcoolique à un chiffre insignifi­ant (1 à 2°) et mas­quer leur goût inhérent à toutes les pré­pa­ra­tions végé­tales donc un meilleur con­fort de traite­ment. Posolo­gie : 1 cuillère-mesure (2,5ml) 1 à 3 fois par jour dans un peu d’eau (tiède si pos­si­ble) oou de tisane même. Tourner, laisser gon­fler puis boire

  • Tein­tures Mères
  1. Pren­dre 250gr de plante fraîche, 750g d’eau de vie de fruit à 40°.
  2. Met­tre la plante en macéra­tion 3 semaines dans un récip­i­ent fermé, dans le noir complet.
  3. Fil­trer, met­tre en flacon.

Les tein­tures mères sont obtenues par macéra­tion dans de l’alcool à dif­férents titres :

- soit de plantes fraîches et sauvages (cas le plus fréquent)
- soit de plantes fraîches stabilisées
- soit enfin, mais très rarement, de plantes sèches

En réal­ité, dans leur immense majorité, les teintures-mères sont pré­parées à par­tir de plantes fraîches et avec de l’alcool à 65°

  • Tein­ture mère homéopathique

Elle est obtenue par macéra­tion dans l’alcool à dif­férents titres à par­tir de souches ani­males, végé­tales et minérales.

  • Les souches végétales
  • Plante entière au moment de la floraison
  • Feuilles après développe­ment com­plet avant la floraison
  • Fleurs immé­di­ate­ment avant l’épanouissement total
  • Tiges après le développe­ment, avant la floraison
  • Ecorce des espèces résineuses avant la mon­tée de la sève
  • Racines de plantes : 
  1. annuelles à la fin de la péri­ode végétative
  2. bisan­nuelles : à la fin de la péri­ode de repos végétatif
  3. vivaces : au cours de la 2ème ou 3ème année avant la lignification
  • Fruits et semences à maturité
  • Les souches animales : ani­maux vivants (ex : apis), sains et à une péri­ode déter­minée de leur évo­lu­tion, sauf coc­cus cacti et cantharis, cer­taines par­ties de leur organisme, cer­taines substances de leurs sécré­tions (ex venins de serpents)

Les tein­tures mères homéopathiques sont obtenues à par­tir de plantes fraîches et sauvages sauf excep­tion (plantes exo­tiques sèches). Elles sont donc peu dif­férentes des alcoolatures

  • Tein­tures

Les tein­tures sont des pré­pa­ra­tions résul­tant de l’action de l’alcool éthylique sur des poudres végé­tales sèches, ceci pour éviter un affaib­lisse­ment du titre alcoolique par l’apport de l’eau du con­sti­tu­ant. Le titre (nom­bre de dégrés d’alcool) de l’alcool util­isé va varier selon la sub­stance végé­tale employée :

60° pour des principes act­ifs facile­ment solubles
70 ou 90° pour les drogues très actives dites héroïques
80° pour tous les autres végé­taux, notam­ment ceux plus riches en pro­duits résineux et en huile essentielle

La tech­nique d’obtention com­portera 5 procédés : solu­tion, macéra­tion, diges­tion, décoc­tion, lixiviation

  • Tisane

Le mot tisane est un mot générique qui inclut les infu­sions et les décoctions

 

 

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Nos goûts endormis, voire paralysés et nos papilles "pasteurisées" par les années, nous avons oublié la richesse des saveurs des quatre coins du monde qui, comme toute chose, ont du se soumettre à la standardisation et normalisation qui gagne du terrain, tous domaines confondus.

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La Phytothérapie - Soigner par les plantes - materia-medica

La phytothérapie, c'est l'emploi de plantes ou de médicaments à base de plantes (poudres, préparations en ampoules, infusions...) pour soigner naturellement les différents maux du corps humain. La phytothérapie est très certainement la meilleure approche pour prévenir mais aussi pour soigner la majorité de nos maux du quotidien.

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