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26 avril 2019

La cure du printemps c'est maintenant !

© materia-medica_CURE DU PRINTEMPS

Nos ancêtres avaient le bon sens de faire des cures de drainage au printemps.

On les nomme désormais détox, et si elles peuvent quelque fois sembler galvaudées et plus apparentées à un phénomène de mode, elles sont pourtant liées à un besoin physiologique profond de se purifier de l’intérieur.

Dans ce dossier en 2 parties, nous allons détailler :

1. Les cures de printemps pour se détoxifier et se revitaliser

2. Les cures « belle peau »


Passer au tri sélectif

Après les 3 mois d’hiver durant lesquels l’alimentation est souvent plus riche et l’activité physique réduite puisque l’on passe davantage de temps chez soi, le corps ressent naturellement le besoin de s’alléger de ce qui l’encombre et perturbe le bon fonctionnement de ses organes.

Et tout comme la nature s’éveille au-dehors, un regain de vitalité se manifeste.

Les cures de printemps permettent alors de se mettre à l’heure de cette nouvelle saison et de se caler sur les nouveaux rythmes qu’elle propose.

Notre corps dispose de 5 des organes d’élimination, nommés émonctoires (le foie, les reins, l’intestin, la peau et les poumons), des portes de sortie pour évacuer les toxines, cellules mortes, polluants, métaux lourds… Mais, bien souvent, ces organes sont dépassés par les évènements et n’arrivent plus à éliminer correctement. Ils peuvent aussi être faibles de naissance, ou avoir été affaiblis du fait d’une mauvaise hygiène de vie. Et lorsque la coupe est pleine, quand la charge de travail est telle qu’ils ne peuvent plus éliminer les déchets en excès, surviennent alors fatigue, maux de tête, problèmes de peau (boutons, eczéma, psoriasis, pellicules…), paresse intestinale, douleurs articulaires, troubles circulatoires… Autant de signaux envoyés par le corps pour exprimer sa souffrance.

Il est donc temps de lui donner un coup de pouce, et il existe pour cela un grand choix de solutions naturelles.
De plus, certaines sont justement mises à notre disposition par la nature, justement au printemps. Malin non ?

  • La sève de bouleau est un grand classique pour la détox de printemps. Comparable au sang de l’arbre, ce liquide vital végétal est très concentré en nutriments et bourré de bienfaits. Elle est récoltée une fois par an, aux alentours du printemps, quand elle remonte dans le tronc des arbres. Le printemps est donc le meilleur moment pour en faire une cure. La sève de bouleau présente l’avantage d’agir en douceur, sans provoquer d’éliminations fortes et inconfortables. Translucide comme de l’eau et au goût naturellement sucré, elle est en plus très plaisante à boire. Elle convient donc pour la détox, mais aussi pour la minceur car elle favorise l’élimination de l’eau en rétention dans les tissus, et réduit la cellulite. Elle est aussi utile aux seniors car elle aide à éliminer l’acide urique responsable des douleurs articulaires, et aux sportifs en période de récupération car elle chasse l’acide lactique. Enfin, elle est aussi très reminéralisante et revitalisante car elle contient des substances antioxydantes et des vitamines A, E, D3, C, B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9, B12, K1. Le mieux est de consommer la sève de bouleau sous forme pure et fraîche (donc pasteurisée), au moment de sa récolte. Vivante et fragile, elle doit alors être conservée au réfrigérateur et n’est disponible que pendant environ 6 semaines par an. On la trouve aussi tout au long de l’année conditionnée en bouteilles en verre et en ampoules buvables. Ces galéniques permettent de refaire des cures si le besoin s’en fait sentir après une période d’excès et si les éliminations qui sont ralenties ont besoin d’être relancées.

La bonne dose : 1 verre de 125 ml le matin à jeun. Et éventuellement 1 verre au coucher pour laisser la sève agir durant la nuit.

  • Le bouleau procure un autre produit pour la détox : le jus de bouleau, obtenu par décoction de ses feuilles. Ce jus est dépuratif, diurétique et antioxydant. Plus concentré que la sève, il doit être dilué dans un verre d’eau et son goût est assez amer. Présenté en flacon en verre, il peut être pris au printemps, et à tout autre moment de l’année. Il convient particulièrement pour activer l’élimination au niveau rénal, et pour atténuer les troubles articulaires. C’est aussi un produit intéressant pour préparer l’organisme avant un programme minceur.
  • L’aubier de tilleul est un autre incontournable, très traditionnellement recommandé pour le grand nettoyage de printemps.L’aubier est la jeune écorce, très tendre, au centre de l’arbre. Il est très concentré en substances actives, notamment en coumarines et flavonoïdes. C’est un draineur général de l’organisme et un excellent anti-acide. Le mieux est de l’acheter en vrac, pour réaliser soi-même sa propre décoction qui sera bue à raison de plusieurs tasses par jour. Il faut compter environ 40 g de copeaux d’aubier pour 1 litre d’eau bouillante. Mais vous pouvez aussi proposer à vos clients pressés ou recherchant une solution plus pratique, de l’aubier de tilleul en ampoules buvables ou en bouteilles prêt à consommer.

Ces 3 produits sont surtout prisés par les puristes, adeptes des solutions phytothérapeutiques les plus traditionnelles.

Il existe en parallèle de plus en plus de complexes mettant en avant la promesse détox : ils contiennent plusieurs plantes (jusqu’à 15, voire plus pour certains) qui agissent en synergie et permettent une action globale sur tous les émonctoires. De plus, comme ils contiennent souvent du jus de pruneau, pomme, citron… pour en améliorer le goût, ils conviennent bien à ceux de vos clients qui apprécient peu le goût fort de certaines plantes.

Voici quelques exemples de plantes dépuratives que vous pourrez trouver dans ces complexes : radis noir, chiendent, piloselle, reine des prés, bouleau, bardane, frêne, romarin, bouillon blanc…

RAPPEL : Une formule spagyrique avec des plantes de source sauvage s'avère efficace entre 72 heures et 96 heures (3 cycles circadiens), contre 2 à 6 semaines pour une préparation classique du commerce

Rappellons également que seules les synergies de plantes médicinales sont capables d'apporter les bienfaits recherchés et d'accomplir le travail thérapeutique visé. Aucune plante isolée ne peut contenir la solution !

© Materia-Medica 2018
© Paul Guérin 2018
Droits réservés dans tous pays
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Commentaires
A
Merci de votre avis éclairé. Sachant que l'eau de bouleau fermente assez rapidement après sa cueillette. Je me demandait si cette eau serait un bon bénéfice dans une premiere fermentation <br /> <br /> de Kombucha ? Et même dans une fermentation avancée qui en produirait une base vinaigre pour une usage plus avancée au niveau gastronomique et ou médicinal. Je ne suis pas très instruit en Pharmacie biologique. Je porte un grand intérêt a m'impliquer a la santé par l'utilisation des plantes et des champignons. <br /> <br /> <br /> <br /> Une école, comme vous le préconiser dernièrement serait très louable. Ma soeur et moi se demandait quelques détails sécurisant, suite a la saga avec un personnage incompatible, dont je m'abstient de nommer.<br /> <br /> <br /> <br /> Merci de votre attention.<br /> <br /> <br /> <br /> Frank Arche
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A
https://youtu.be/i9LWShsPCbo<br /> <br /> <br /> <br /> Cette Nutritioniste française boit de 750ml a 1.5 litre par jour d'eau de bouleau. Avec risque de diarrhée.
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A
Pour l'eau de bouleau fraiche 250ml par jour est suffisant, ou ont peux en boire plus? J'ai 12 litres d'eau de bouleau de congeler reparti sur 21 jour de cure Alors quelle est la limite que l'ont peux boire par jour?<br /> <br /> Merci<br /> <br /> Francois A.
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