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22 février 2019

Épuisement professionnel dit Burn out

Epuisement Professionnel ou Burn Out

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Ce phénomène de désadaptation s’est réactualise progressivement dans les médias touchant entreprises ou tout milieu professionnel et même médical,avec une extrême dramathurgie où apparaissent nettement abstraction du stress ,démotivation facilitée par des tâches dévalorisantes ou considérées comme telles,posant le problème de qualifications et répartions des tâches ou simplement le manque d’objectifs communs ou de surcharges émotionnelles.

Pourtant, la notion de Burn Out a été officialisée par H.Freudenberg (Journal of Social Issues /1974-30; 15O-165 et accompli de son livre principal « La Brûlure interne, le prix élevé du succès ».

Antérieurement, le terme Burn Out s’appliquait au syndrome de fatigue chronique, d’épuisement et démoralisation. Pour les psychiatres, il s’agissait ni plus ni moins d’une mort sociale.Plus élégamment, le monde des affaires se dote du phénomène en le nommant ''The executive syndrome '' ou ''syndrome du cadre stressé ''.D’autres parlent de syndrome de démoralisation ou dépression occupationnelle, qui en fin de compte n’est que le stade tardif du Burn out, avec ses tragédies médiatisées posant clairement la mise en place, en amont, de structures d’anticipations médicales et de régulations socio-professionnelles .

Définition du Syndrome d’Epuisement Professionnel

Il s’agit d’un état d’épuisement général à la fois physique, émotionnel, mental avec dévalorisation massive de sa compétence et diminution importante du rendement, associé à des conditions difficiles de travail ou conditions mal acceptées (problèmes des compétences et de leurs niveaux, connaissances ou insuffisantes ou indaptées, absence de projet collectif valorisant, surcharges excessives) sur des longues périodes. Propositions et informations avancées par Edelwich et Brodsky (Burn out/Stages of desillusionment in Helping Profession/1980) mais se ne sont pas les seules. Les évènements récents ont fait resurgir la problématique du sujet avec de nombreux articles médicaux et sociologiques , commissions et propositions internationales.

QUATRE SEQUENCES DU BURN OUT

  • 1. Phase ZEN

Phase d’enthousiasme, tout est bien, grands idéaux, on tranforme le monde, on va voir ce qu’on va voir, c’est cool. Tout baigne dans l'huile

  • 2. Phase de Stagnation

Les choses ne bougent pas vite ou ne se passent pas comme prévu, les chefs ou l’administration ne coopèrent pas.
On passe à la vitesse supérieure, augmentation des efforts et du travail mais les résultats ne sont pas aux rendez-vous

  • 3. Qu’est-ce que je fous dans cette galère

Phase de Désillusion et de Frustation :phase médicamenteuse
A quoi ça sert ? Celà vaut-il le coup ? Suis-je capable ? Ai-je fait bonne route ? L’entourage professionnel semble me montrer de l’irrespect, ou ne me soutient pas. Il faut leur montrer que j’ai du punch , à l’indifférence , je dois répondre et me désinhiber, prendre un verre le soir pour retrouver mes motivations et me calmer, enfin de semaine je prends des stimulants pour me ravigoter et rattraper mon retard, je commence à avoir une double vie. J’ai fait face et saurais contrôler mes médicaments sédatifs , mon alcool et mes dopants, d’autres l’ont fait pourquoi pas moi ?

  • 4. Je suis cramé

Phase d’apathie et de démoralisation
Il est dépassé, devient incompétent face à ses collègues, il ne crois plus à sa mission, il se sent sursitaire, néglige ses dossiers, manque ses rendez-vous. Il est brûlé, cerné, c’est le désespoir

DESCRIPTION DU BURN OUT CHRONIQUE


1. Symptômes comportementaux:

  • Désintérêts des postes expliqués et accentués par l’absentéisme
  • Relâchement vestimentaire et hygiénique

2. Symptômes somatiques

  • Fatigue
  • États de tensions chroniques (aggravés par alcool et dôpants)
  • Douleurs diverses
  • Troubles du sommeil (Réveil,insomnie, endormissement lent)
  • Troubles neuro-végétatifs :cardiaques, digestifs, cutanés, urinaire

3. Symptômes émotionnels et affectifs

  • Irritabilité
  • Saute d’humeur
  • Tristesse voire état dépressif (apathie et douleur morale)
  • Relations catastrophiques avec le conjoint

4. Symptômes cognitifs

  • Troubles de l’attention, de concentration, mémoire et jugement surtout nette si prise de stupéfiant

CONDUITES À ADOPTER

1. Démasquer les faux-fuyants,les double-vies

  • Alcoolisme
  • Tabagisme
  • Toxicomanie médicamenteuse
  • Toxcicomanie aux stupéfiants surtout les dôpants pharmaceutiques ou amphétaminiques

2. Rationnaliser

  • Diminuer le rendement professionnel excessif
  • Restaurer une image positive, gratifications pour modifier l’image de soi-même, une renaissance et un retour à une vision authentique de soi-même

3. Les médicaments

  • Corriger les problèmes de santé
  • Retrouver son corps, reprise attentive du sport
  • Lutter contre alcool, tabac, stupéfiants
  • Prévoir des coupures de relaxation et de repos

4. Retrouver le nid familial convivial avec les sentiments profonds d’appartenance et de participation

Ainsi, préventions, repérages et échelles d’évaluation de la vie (type Holmes et Rahe), permettront de résoudre un problème complexe mais selon H.Grantham, en le globalisant permet non pas de parler de Burn out comme d’un statut industriel mais de troubles d’inadaptation avec inhibition au travail (Courrier Médical/1985)

Le stress

Stress et alcool ne font pas bon ménage, et il faudra outre traiter le stress mais aussi la dépendance à l’alcool en s’attachant à

  • 1. cibler le cortex cérébral
  • 2. équilibrer les constantes sympathiques et parasympathiques
  • 3. moduler le Diencéphale et le sommeil

Définition du Stress

Le stress est une réponse de l’organisme aux facteurs d’agressions physilogiques et psychologiques (émotions agréables ou désagréables) justifiant une réponse (Dictionnaire Petit Robert)
Face à l’urgence, fuir ou combattre, on observe chez l’homme: accélération circulatoire, dilatation des vaisseaux musculaires, vasoconstriction cutanée, glycogénolyse, lipolyse, augmentation des hématies circulantes, hyperventilation. La plupart des réactions sont sous la dépendance de sécrétion accrue des cathécolamines.

Ainsi on trouve cliniquement:

  • Céphalées, troubles visuels
  • Sueur, moiteur de extrémités, faiblesse musculaire
  • Congestion nasale, sécheresse de la bouche, pâleur du visage
  • Vertiges, agitation, tremblement, nervosisme, insomnie,
  • Tachycardie, palpitations, élévation de la tension artérielle
  • Polypnée, dyspnée
  • Problèmes digestifs, perte d’appétit

 

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