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14 février 2019

Cancer de la prostate

Le soi-disant « Cancer de la Prostate »

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Le Cancer de la Prostate est le type de Cancer le plus fréquent chez les hommes : on estime que 1 homme sur 7 en recevra le diagnostic, le plus souvent à partir de la soixantaine. Bien qu’aucune cause particulière n’ait été découverte, il existerait une ''prédisposition'' génétique; Mouain...

La plupart des Cancers de la prostate évoluent très lentement. D’ailleurs, la grande majorité des hommes chez qui l’on détecte ce Cancer mourront d’une autre cause. Le taux de survie 5 ans après le diagnostic dépasse 95 %. Bien souvent, la tumeur demeure localisée dans la prostate et a des effets limités sur la santé, provoquant parfois des troubles urinaires ou érectiles. Il peut arriver cependant que certains Cancers évoluent et s’étendent plus rapidement.

Le Cancer de la prostate est la 2e cause de mortalité masculine par Cancer en Amérique du Nord, après le Cancer du poumon.

La prostate est une glande de l’appareil reproducteur masculin. Elle est située tout juste sous la vessie et entoure l’urètre, le canal par lequel l’urine et le sperme sont évacués. Le rôle de la prostate est de produire et stocker le liquide séminal qui, avec les spermatozoïdes produits par les testicules, constitue le sperme.

Types

  • L’adénocarcinome est la forme la plus courante de Cancer de la prostate. Il représente environ 95 % des cas.
  • La gravité du Cancer dépend de l’étendue de la tumeur (locale, avec métastases avoisinantes ou à distance) et du type de cellules cancéreuses, c’est-à-dire de leur degré de malignité. La rapidité d’évolution du Cancer de la prostate est évaluée par l’échelle de Gleason, qui est basée sur le type de cellules cancéreuses. Elle est graduée de 2 (évolution lente) à 10 (évolution rapide).

Diagnostic et dépistage

  • Toucher rectal : Le médecin insère un doigt ganté dans le rectum pour palper la prostate et vérifier l'existence d'irrégularités. Ce moyen ne permet qu'une appréciation partielle. Mais il permet parfois de détecter des Cancers chez des personnes qui ont un taux d’antigène prostatique spécifique ( = APS ou PSA pour "Prostatic Specific Antigen") normal.
  • Prise de sang : mesure du taux d'antigène prostatique (APS ou PSA). Le Cancer de la prostate peut être dépisté par la constatation de l'augmentation d'une protéine dans le sang : l'antigène prostatique spécifique ou PSA. Le PSA est une substance produite par la prostate. Cependant, un résultat élevé à ce test ne signifie pas forcément qu’il y a Cancer. En effet, une quantité de plus de 4 nanogrammes/ml de cette protéine dans le sang est associée à un Cancer de la prostate dans environ 25 % des cas et à un autre trouble de la prostate dans 75 % des cas : une hypertrophie bénigne de la prostate, une inflammation ou une infection de la prostate. De plus, le dosage de PSA ne décèle pas tous les cas de Cancers. Lors d’une étude évaluant l’efficacité du test de PSA, 15 % des hommes ayant obtenu un résultat négatif à ce test (d’une cohorte de 2 950 hommes âgés de 62 ans à 91 ans) avaient un Cancer de la prostate. Mentionnons que le dosage de PSA est aussi utilisé pour suivre l’évolution de la maladie chez une personne atteinte d’un Cancer de la prostate.
  • Échographie transrectale : Grâce aux échos produits par un faisceau d'ultrasons et interprétés par un ordinateur, le médecin peut obtenir une représentation (image échographique) de la prostate et guider l’aiguille lors d’une biopsie. Il existe d'autres modes d'imagerie. Cette technique est utilisée à des fins diagnostic, et non de dépistage.
  • Biopsie : Seule une biopsie permet de diagnostiquer à coup sûr un Cancer de la prostate. La biopsie est généralement pratiquée à l'aide d'une aiguille insérée dans la prostate. De 10 à 12 prélèvements de tissus sont exécutés au cours d’une même séance, dans différentes zones de la prostate. Elle est réservée aux hommes qui ont un taux élevé de PSA ou un résultat anormal au toucher rectal. La biopsie n’est toutefois pas dénuée d’effets indésirables. Les plus courants sont la présence de sang dans les urines, les selles ou le sperme, de la fièvre et l’infection de la prostate.

Remarques

- Un nouveau test de dépistage, le PCA3, peut être utile pour limiter le nombre de biopsies de la prostate. À partir d'un échantillon d'urine, ce test détecte un gène qui joue un rôle dans l'apparition du Cancer de la prostate, le « Prostate Cancer gene ». À cause de son coût élevé, les médecins ne l'offrent pas systématiquement à leurs patients, car pour l'instant, il n'est pas couvert par le régime d’assurance maladie du Québec, seulement par certains assureurs privés.

- Un autre test, en cours d’expérimentation, pourrait aider au dépistage précoce du cancer de la prostate. Il s’agit du test EPCA-2 (pour « early prostate cancer antigen-2 »), qui mesure le taux de la protéine EPCA-2 dans le sang. Actuellement, il n’est proposé ni au Canada, ni aux États-Unis.

...et tout ça pour dire que les Allemands ont développé l'Antidote irréfutable...connaissent un succès au delà des espérances ( presque absolu en fait ) et ce depuis au moins 15 ans, et que cet Antidote se prête à être réalisé aisément et de façon naturelle dans toute Apothèque-Officinale digne de ce nom ( incluant celle-ci, bien sûr )

* P.S, il est certains que quand une condition nébuleuse génère des milliards en revenus chaque année, il est malaisé de dire que c'est ''facile'' à soigner...

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